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LVivant à Gaza, nous nous réveillons chaque matin avec un sentiment de gratitude d’avoir survécu une journée de plus. Depuis plus de 30 jours, nous vivons entourés de mort, de dévastation et de désespoir. Dire que la situation est exceptionnelle ne suffit pas à décrire la réalité des bombardements israéliens incessants, des énormes frappes de missiles aériennes, terrestres et maritimes, et de la lutte collective pour rester en vie. Nulle part dans la bande de Gaza n’est sûr. Plus de 11 000 personnes ont été tuées, dont plus de 4 500 enfants.
Quand j’entends l’expression « pause humanitaire », cela ressemble à une farce. Comment se fait-il que, alors que nous traversons la pire crise imaginable, certains dirigeants appellent à une pause et non à un cessez-le-feu ?
La majorité des ressources et infrastructures vitales dans toute la bande de Gaza ont été ciblées par les bombardements israéliens et détruites de manière irréparable. Il n’y a ni eau, ni nourriture, ni médicaments, ni connectivité, ni carburant. Les gens survivent grâce aux restes qui s’épuisent rapidement et les magasins sont vides. L’argent n’a plus de sens quand il n’y a plus rien à acheter. Des dizaines de milliers de personnes se réfugient partout où elles le peuvent parce que 1,5 million de personnes ont été déplacées de force, y compris ma propre famille, et ont dû quitter leur foyer. La liste de ce que nous n’avons pas est longue. Ce n’est pas une vie.
Pour ceux d’entre nous qui sont ici, sous le feu constant, nous voyons ceux qui sont massacrés par les bombes mourir rapidement et les survivants mourir lentement. Avec le petit filet d’aide qu’Israël a autorisé à passer par le passage de Rafah depuis l’Égypte, il y a à peine assez d’eau pour 5 % d’entre nous.
Une pause « humanitaire » ne fera que prolonger nos souffrances. Une pause humanitaire n’est rien d’autre qu’un petit pansement sur une plaie ouverte et un moyen de prolonger cette horreur plus longtemps. Il n’y a rien d’humanitaire à mourir de faim, à se retrouver sans abri, à vivre dans les décombres. Lorsque les combats reprennent, nous sommes obligés de nous demander : à quoi sert une pause humanitaire dans l’aide si les massacres ne s’arrêtent pas ? Si vous voulez apporter de l’aide et être humanitaire, alors les massacres doivent cesser, grâce à un cessez-le-feu immédiat.
Cela n’aidera pas les milliers de civils, d’enfants, d’hommes et de femmes qui ont déjà été tués, mais cela évitera d’autres morts. En réalité, la seule action humanitaire permettant à ceux d’entre nous encore en vie de survivre est un cessez-le-feu immédiat. Et puis, une fois les assauts arrêtés, nous pourrons commencer à fouiller les décombres de nos maisons, soigner nos blessés, enterrer nos morts et commencer à reconstruire nos vies.