Customize this title in french Une position adoucie ? Le parti d’extrême gauche français laisse entendre qu’il soutiendrait l’OTAN en cas d’attaque

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La France Insoumise (LFI), d’extrême gauche française, serait favorable à ce que la France apporte son aide à un pays de l’OTAN attaqué par la Russie, a déclaré sa tête de liste, Manon Aubry, à la radio publique nationale mercredi 3 avril, faisant allusion à un assouplissement des politiques. la position anti-OTAN de longue date du parti.

Les commentaires d’Aubry, qui dirigera LFI lors des élections européennes de juin, interviennent après que la Pologne a annoncé la semaine dernière qu’un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais, sonnant l’alarme sur le fait que l’invasion russe pourrait – même à tort – s’étendre au-delà de l’Ukraine.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré ce week-end aux journalistes que l’Europe était entrée dans « l’ère d’avant-guerre », ajoutant que « la guerre n’est plus un concept du passé ».

S’exprimant sur la chaîne publique FranceinfoAubry a déclaré que « nous avons un devoir d’entraide [towards Poland]».

La France « devrait les aider à se défendre » si la Pologne ou tout autre membre de l’OTAN était attaqué, a-t-elle déclaré dans le contexte de la menace pressante de la Russie.

« Il faut le dire, parce que c’est ça la diplomatie : si demain un pays européen est attaqué, bien sûr il faudra faire preuve de solidarité », a déclaré Aubry. Franceinfosans mentionner explicitement si elle soutiendrait également les membres non européens de l’OTAN.

Ce devoir incombe à tous les membres de l’alliance militaire occidentale – qui comprend la Pologne et la France, mais aussi les États-Unis et la Turquie – car une attaque armée contre l’un d’eux sera interprétée comme une attaque contre tous les membres, qui peuvent intervenir et riposter.

Les traités de l’UE suggèrent également que les membres du bloc pourraient se voir demander l’aide d’un des leurs en cas d’attaque. Cette question a été soulevée une fois par la France, après les attentats terroristes de 2015, dans le but de renforcer les mesures antiterroristes, ce qui a conduit à un renforcement des contrôles aux frontières à travers le bloc.

Adoucir la ligne anti-OTAN ?

LFI a historiquement défendu une ligne anti-OTAN et ses membres n’ont cessé d’appeler à un non-alignement radical, que ce soit avec Washington ou Moscou, à seulement deux mois des élections européennes.

« LFI appellera au retrait immédiat de la France du commandement intégré de l’OTAN puis, étape par étape, de l’ensemble de l’organisation », indique le programme des élections législatives de 2022 de l’alliance de gauche NUPES, alors (aujourd’hui pratiquement morte). À l’époque, LFI avait déclaré qu’elle demanderait un vote parlementaire pour consacrer la décision de retrait.

Ce ardent sentiment anti-OTAN est également très présent au sein du groupe politique de gauche au Parlement européen, dont Aubry est co-président.

« Maintenant, le Peuple », l’un des partis constitutifs du groupe de gauche, a déclaré à Euractiv que l’UE ne devrait pas adopter une politique étrangère basée sur « des fusillades et des menaces nucléaires, mais devrait plutôt se concentrer sur la défense des droits de l’homme, du droit international et du droit international ». restauration de la diplomatie et de la paix ».

Un autre membre du groupe de gauche, le Parti de la gauche européenne (ELP), a souligné dans son manifeste électoral que les décisions politiques, de la défense aux accords de libre-échange, devaient être prises « de manière indépendante, sans subordonner ces relations aux intérêts géopolitiques des États-Unis ». et l’OTAN ».

« Fête de la Paix »

Ce léger changement de ton pourrait indiquer que le parti a pris conscience qu’une opposition très forte à l’OTAN pourrait se retourner contre lui, avec des avertissements de plus en plus nombreux selon lesquels l’agression de la Russie pourrait ne pas s’arrêter alors que l’Ukraine et les dirigeants de l’UE se préparent à un conflit plus intense dans les années à venir.

À l’extrême droite de l’échiquier politique, le Rassemblement national (RN), qui s’était engagé à ce que la France quitte le commandement intégré de l’OTAN lors de l’élection présidentielle de 2022, a également déclaré la semaine dernière qu’il n’envisagerait pas cette possibilité tant que la guerre ferait rage.

L’éventuel adoucissement d’Aubry ne signifie pas pour autant qu’elle abandonne les fondamentaux du parti.

LFI espère prouver qu’il est le seul « parti de la paix » avant le vote européen de juin, en cherchant une issue diplomatique à l’invasion de l’Ukraine par la Russie à travers des négociations directes avec Moscou.

Lors du premier meeting de campagne de LFI le 16 mars, le fondateur et leader d’opinion du parti, Jean-Luc Mélenchon, a critiqué les efforts « bellicistes » de l’Europe, appelant plutôt à des négociations de paix qui « donneraient à chacune des deux parties des garanties mutuelles ».

Comme conditions d’une paix durable, il a cité un cessez-le-feu immédiat et permanent, un référendum en Ukraine et en Russie une fois les négociations de paix terminées et des zones démilitarisées autour des centrales nucléaires.

Dans son interview, Aubry a également exprimé ses doutes quant à l’idée de créer un commissaire européen à la défense – diffusée le mois dernier par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen – affirmant plutôt que « la priorité à ce stade est de relancer la coordination des [European] production militaire ».



[Edited by Aurélie Pugnet/Zoran Radosavljevic]

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