Customize this title in french1984 d’Orwell : la France adopte une loi permettant à la police d’activer à distance les caméras et les microphones des téléphones pour espionner

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Dans ce qui semble être un point majeur de l’intrigue du roman « 1984 » acclamé par la critique de George Orwell, le gouvernement français a adopté une loi qui permet à la police d’espionner les gens via leurs téléphones.

Dans le cadre d’un projet de loi plus large sur la réforme de la justice, les législateurs français à l’Assemblée nationale ont adopté mercredi un projet de loi qui permet à la police de surveiller les suspects en activant à distance des caméras, des microphones et des systèmes de localisation GPS sur les téléphones et autres appareils.

Quelques mises en garde, cependant, ont été ajoutées pour empêcher le gouvernement de devenir un État autoritaire à part entière. Pour surveiller tout suspect, un juge devra approuver l’utilisation de pouvoirs spéciaux et la durée totale de la surveillance ne peut excéder six mois. De plus, lesdits pouvoirs ne peuvent être utilisés contre des journalistes, des avocats, des députés et d’autres « professions sensibles ».

Notamment, le Sénat a donné son feu vert aux dispositions du projet de loi sur la justice le mois dernier. Cependant, après les nouveaux amendements introduits mercredi, la proposition sera renvoyée pour approbation avant de pouvoir devenir une loi.

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Un ministre français dément les liens de 1984

Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a rejeté les comparaisons avec le roman d’Orwell en affirmant que la loi visait à sauver la vie des gens.

« Nous sommes loin du totalitarisme de ‘1984’ », a déclaré Dupond-Moretti, ajoutant que « la vie des gens sera sauvée par la loi ».

Bien que le ministre affirme que la loi et ses dispositions ne seront appliquées qu’à « une douzaine de cas par an », les partis d’opposition et les groupes de défense des droits craignent que le gouvernement Macron ne mette en place un écran de fumée pour un « État de surveillance ».

Qualifiant la proposition de « glissade vers une sécurité lourde », le groupe de défense des droits numériques La Quadrature du Net a déclaré que les dispositions « soulèvent de sérieuses inquiétudes quant aux atteintes aux libertés fondamentales ».

Le groupe a fait valoir que la police utilisera les failles de sécurité pour cibler les dissidents. De plus, il pourrait utiliser les failles de sécurité à son avantage, au lieu de dire aux fabricants comment corriger ces failles.

Moment de la facture

Le moment de l’adoption du projet de loi n’aurait pas pu être pire, affirment les experts. Actuellement, tout le pays fait face à une mer de protestations après qu’un jeune de 17 ans a été abattu par la police dans une banlieue parisienne.

Après l’incident, les troubles à travers le pays ont contraint le président Emmanuel Macron à reporter sa visite d’État en Allemagne. La visite d’État devait commencer dimanche 2 juillet à l’invitation du président allemand Frank-Walter Steinmeier.

(Avec les contributions des agences)

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