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Hanoï (AFP) – Plus de 50 fonctionnaires seront jugés mardi au Vietnam pour corruption présumée sur des vols de rapatriement pendant la pandémie de Covid-19, un scandale qui a vu plusieurs hauts ministres limogés.
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L’affaire fait partie d’une campagne anti-corruption majeure qui a conduit à la démission soudaine du président Nguyen Xuan Phuc au début de cette année – une décision sans précédent dans le Vietnam communiste, où les changements politiques sont normalement soigneusement orchestrés.
« Les procureurs vont inculper 21 fonctionnaires et fonctionnaires (…) pour avoir reçu près de sept millions de dollars d’une centaine d’entreprises pour résoudre les procédures administratives de rapatriement », a déclaré le journal officiel Thanh Nien, citant l’acte d’accusation des procureurs.
Trente-trois autres personnes feront face à diverses autres accusations, notamment « d’offre ou d’intermédiaire de pots-de-vin, de fraude et d’abus de pouvoir », selon le rapport.
Le montant total des pots-de-vin dans cette affaire a atteint 9,5 millions de dollars, selon le rapport de Thanh Nien publié lundi.
Cela comprenait environ 2,65 millions de dollars donnés aux policiers pour éviter les poursuites, a-t-il ajouté.
Dix-huit accusés, dont To Anh Dung, ancien vice-ministre des Affaires étrangères, et Nguyen Quang Linh, ancien assistant du vice-Premier ministre, risquent la peine de mort s’ils sont reconnus coupables.
Début 2020, le Vietnam s’est fermé au monde dans le but de ralentir la propagation du coronavirus et a organisé près de 800 vols charters pour ramener chez eux des citoyens de 60 pays et territoires.
Mais les voyageurs ont dû faire face à des procédures compliquées tout en payant des tarifs aériens et des frais de quarantaine exorbitants pour rentrer au Vietnam, selon des rapports officiels et des médias sociaux.
Dung aurait reçu près de 910 000 dollars de pots-de-vin pour ajouter des entreprises à une liste de fournisseurs de vols de rapatriement.
Purge
Les allégations de corruption font partie d’une purge anti-corruption qui a impliqué un certain nombre d’accords conclus lors de la réponse à la pandémie de Covid au Vietnam.
Plus tôt dans l’année, l’Assemblée nationale du pays a retiré Pham Binh Minh et Vu Duc Dam de leurs fonctions de vice-premiers ministres.
Minh était ministre des Affaires étrangères tandis que Dam était en charge de la gestion par le pays de la pandémie de Covid-19.
Au moins 100 fonctionnaires et hommes d’affaires, dont l’assistant de Dam, ont été arrêtés dans le cadre d’un scandale impliquant la distribution de kits de test Covid-19.
La purge – dirigée par le secrétaire général du Parti communiste Nguyen Phu Trong – a également fait tomber le président Phuc, qui « a assumé la responsabilité politique » des manquements de divers responsables, selon un communiqué du comité central du parti à l’époque.
Le Vietnam autoritaire est dirigé par le Parti communiste et officiellement dirigé par le secrétaire général du parti, le président et le premier ministre, les décisions clés étant prises par le bureau politique.
Le procès du vol de rapatriement, qui fait suite à une enquête d’un an et implique plus de 100 avocats de la défense, devrait durer un mois.
© 2023 AFP