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BRUXELLES — Six personnes ont été arrêtées pour avoir prétendument exporté des biens à double usage vers des pays sanctionnés par l’Union européenne, a annoncé mardi le parquet fédéral belge après que la police a perquisitionné des entreprises et des maisons dans les zones rurales de Belgique et des Pays-Bas.
« Certaines des technologies échangées pourraient tomber sous le coup des règles d’embargo applicables à certains pays, comme la Russie, notamment en raison de conflits armés », précise le bureau dans un communiqué.
La police a perquisitionné « des domiciles privés et des sièges sociaux d’entreprises » à Knokke-Heist et Eeklo en Flandre belge, ainsi qu’à Rotterdam et Sluis aux Pays-Bas, indique le communiqué.
« L’enquête devra déterminer si ces technologies stratégiques et protégées ont pu être commercialisées dans des pays où la Belgique et le Parlement européen imposent des restrictions légales. »
Quatre personnes ont été arrêtées pour interrogatoire en Belgique et deux aux Pays-Bas. Ces raids font partie d’une enquête conjointe avec le gouvernement américain.
Selon le communiqué du parquet, les objets à double usage « peuvent être utilisés à la fois dans des applications civiles et militaires, comme les drones ou les missiles. Citons par exemple les puces électroniques, les accéléromètres, les turbomachines ».
L’UE a imposé des restrictions sur le commerce des biens et technologies à double usage à l’encontre de plusieurs pays. Il s’agit notamment de la Russie et de la Biélorussie, pour leur rôle dans l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par Moscou en février 2022, ainsi que de la Corée du Nord et de l’Iran.