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Avant le vote de dimanche qui décidera s’il restera au pouvoir, le président sortant turc Recep Tayyip Erdogan dirigera les prières du samedi à l’emblématique mosquée Sainte-Sophie d’Istanbul. Selon l’agence de presse AFP, le chef imitera un rituel historique que les sultans ottomans accomplissaient avant de conduire leurs hommes à la guerre. Le rituel aura lieu juste un jour avant que le leader controversé ne se prépare au prochain scrutin parlementaire et présidentiel face à une « opposition énergique ou unie ».
L’importance de Sainte-Sophie
Autrefois la plus grande cathédrale byzantine du monde, la basilique Sainte-Sophie a été transformée en mosquée par les Ottomans mais est devenue un musée après l’établissement d’une Turquie laïque par Mustafa Kemal Atatürk en 1923.
En 2020, la décision d’Erdogan de reconvertir le musée en mosquée a contribué à consolider son statut de héros parmi ses partisans religieux.
Cependant, la décision a également contribué aux inquiétudes croissantes du monde occidental concernant son leadership.
Lors d’un rassemblement à Istanbul samedi, Erdogan s’est vanté : « Tout l’Occident s’est mis en colère – mais je l’ai fait ».
Sa déclaration met en évidence son intérêt pour les thèmes religieux et les conflits culturels, qu’il a précédemment utilisés pour galvaniser sa base conservatrice et nationaliste.
Néanmoins, l’homme de 69 ans selon l’AFP n’a jamais « affronté une opposition plus énergique ou unie ».
L’opposition d’Erdogan
A la tête de l’opposition au dirigeant turc se trouve le fonctionnaire à la retraite Kemal Kilicdaroglu, qui a mis en place une alliance de six partis. Mettant de côté leurs différences politiques et culturelles, ces six partis auraient uni leurs forces pour la « seule tâche » de repousser Erdogan.
Ils ont également le soutien officiel du principal parti pro-kurde de Turquie, qui représente environ 10 % du total des voix.
Cependant, cette fois, les mathématiques ne sont pas en sa faveur. De récents sondages montrent que le chef de l’opposition laïque Kemal Kilicdaroglu devance Erdogan lors du scrutin présidentiel de dimanche.
Ils montreraient que le challenger Kilicdaroglu possède un léger avantage et est sur le point de franchir le seuil de 50% nécessaire pour éviter un second tour le 28 mai.
S’exprimant lors d’un rassemblement à Ankara, le chef de l’opposition a déclaré : « Êtes-vous prêt à apporter la démocratie dans ce pays ? Pour apporter la paix dans ce pays ? Je le promets, je suis prêt aussi ».