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Guatemala City (dpa) – Dans l’ombre de l’exclusion controversée de plusieurs candidats, les élections présidentielles ont commencé au Guatemala. Sans favori clair et accompagné d’allégations de manipulation, le vote a eu lieu en Amérique centrale, le pays le plus peuplé avec environ 17 millions d’habitants.
Dans les sondages primaires, aucun des 22 candidats à la présidentielle n’a approché la majorité absolue. Un second tour le 20 août entre les deux candidats les plus forts était donc considéré comme probable.
Sandra Torres (67 ans) du parti social-démocrate UNE était en tête du dernier sondage réalisé par le journal « Prensa Libre » avec 21,3 %. L’ex-épouse de l’ancien président Álvaro Colom, qui a gouverné de 2008 à 2012 et est décédé en janvier, a échoué lors des deux dernières élections lors du second tour.
Parmi les autres candidats probables figurent l’ancien diplomate onusien Edmond Mulet, 72 ans, du parti de centre-droit Cabal et l’ancienne députée Zury Ríos, 55 ans, fille de l’ancien dictateur Efraín Ríos Montt (1926-2018), de la coalition de droite Valor-Unionista. Selon la constitution, le président conservateur impopulaire Alejandro Giammattei ne peut pas se représenter après son mandat de quatre ans.
Des élections dans des conditions équitables ?
L’opposition et des experts indépendants se sont demandé si les élections s’étaient déroulées dans des conditions équitables. D’anciens enquêteurs reconnus sur la corruption en exil et des militants ont parlé d’un « pacte des corrompus » – une alliance informelle entre des acteurs politiques, économiques, juridiques et criminels pour protéger leurs propres intérêts. Ils voulaient que le statu quo soit maintenu quel que soit le vainqueur des élections.
L’entrepreneur Carlos Pineda était en tête dans certains sondages lorsqu’il a été expulsé environ un mois avant l’élection pour des irrégularités présumées lors d’une réunion de son parti, Prosperidad Ciudadana (Prospérité des citoyens). La candidate indigène de gauche Thelma Cabrera et le conservateur Roberto Arzú en avaient auparavant été exclus. Entre autres, l’Union européenne et le gouvernement américain ont exprimé leur inquiétude. Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé que des candidats avaient été exclus de l’élection pour « des raisons apparemment arbitraires ».
La corruption envahit le pays
Des dizaines de juges et procureurs anti-corruption ont été poursuivis et exilés au Guatemala ces dernières années. Un important journal indépendant a récemment dû fermer après l’arrestation controversée de son fondateur sur des allégations de blanchiment d’argent.
Dans la ville de San José del Golfo, près de la capitale Guatemala City, 130 agents électoraux ont été attaqués à la veille de l’élection. Ils ont alors démissionné, quatre bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir en conséquence, comme l’a annoncé dimanche la commission électorale régionale. Les employés ont donc été traînés hors de leurs bus et aspergés d’essence puis menacés d’y mettre le feu. Selon les médias, les auteurs étaient des résidents locaux qui soupçonnaient des personnes dans les bus d’avoir été amenées de l’extérieur pour voter illégalement dans la région. Les premiers résultats étaient attendus lundi soir.
© dpa-infocom, dpa:230625-99-180340/6