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Une nouvelle étape de construction sur le site ITER a été franchie avec succès. Cette fois, cependant, les projecteurs étaient braqués sur le bâtiment Tritium. C’est là que sera stocké le combustible de fusion, afin d’être libéré au cœur du dispositif pour produire la réaction de fusion. À l’intérieur des murs de cette installation, seront également hébergés les équipements permettant de traiter et de recycler le tritium et le deutérium, dans le cadre du processus de détritiation. L’achèvement des travaux est intervenu quelques mois après que F4E et ses sous-traitants ont signé tous les documents en attendant d’ouvrir la voie à la remise du bâtiment Tokamak à l’organisation ITER. Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire d’ITER et de ses composants, il y a un détail intéressant à garder à l’esprit. En 2016, les bassins de détritriation des eaux, produits par l’Europe, ont été les premiers équipements installés dans le complexe Tokamak, et plus particulièrement dans le bâtiment Tritium. On pourrait affirmer que huit ans plus tard, nous avons bouclé la boucle et que ces composants ont désormais un toit au-dessus de leur tête.
Les travaux de génie civil de ce bâtiment ont débuté en janvier 2021, suite à la signature d’un contrat entre F4E et le consortium Vinci, Ferrovial, Razel-Bec, ITER Organisation (VFR) pour un montant de 60 millions EUR. Au total, 172 entrepreneurs ont été impliqués aux heures de pointe, ce qui représente 700 000 heures de travail. L’installation compte cinq étages et la superficie couverte par ce contrat représente 9 000 m2 . Il accueille 3 100 tonnes d’acier, 20 000 plaques encastrées et 12 000 m3 de béton qui fait office de barrière pour le confinement nucléaire. Rappelons qu’il s’agit d’une installation qui doit répondre à des prérequis stricts fixés par l’Autorité de sûreté nucléaire. Certains se demanderont peut-être pourquoi on se précipite pour achever les travaux alors que les opérations tritium pour ITER sont programmées bien plus tard. La raison en est que des composants non nucléaires, nécessaires à une phase antérieure du projet, ont dû être installés dans cette installation (pompage à vide, CVC, etc.). Grâce à d’autres contrats mis en place par F4E, de futurs travaux seront réalisés, tels que la peinture, qui devrait être achevée d’ici la fin de cette année, et l’installation de 200 portes nucléaires d’ici fin 2025.
Nous avons discuté avec Romaric Darbour, responsable adjoint du programme F4E pour le programme de gestion des bâtiments et du site, dont l’équipe était responsable de l’exécution de ce contrat. « La réussite des travaux dans le bâtiment Tritium est le résultat de l’excellente collaboration avec le consortium VFR et les collègues d’ITER Organization. Je tiens également à remercier le consortium Engage, Apave, Energia pour leur contribution à cette réalisation. Nous avons travaillé comme une seule équipe et l’expérience acquise lors des travaux sur site nous a aidés à exécuter notre plan. Nous avons livré dans les délais, dans le respect de notre budget initial et avec un esprit d’équipe encore plus fort. »
Les travaux de génie civil sur le chantier de construction d’ITER ont progressé sur de nombreux fronts, atteignant un taux d’achèvement impressionnant de 95 % pour les bâtiments et les infrastructures nécessaires à la première phase de l’expérience. Les équipes sur le terrain continuent de travailler sans relâche alors que la nouvelle base de référence est en préparation et sera déployée au cours de cette année.
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