Customize this title in frenchAfrique du Sud : l’ancien président Jacob Zuma interdit de se présenter aux élections de mai

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma n’a pas le droit de se présenter aux prochaines élections générales du pays prévues en mai, ont déclaré les responsables électoraux du pays, jeudi 28 mars.

La Commission électorale maintient son objection

La Commission électorale d’Afrique du Sud (CEI) a déclaré qu’elle avait retenu une objection déposée contre l’ancien président, sans donner de détails.

« Dans le cas de l’ancien président Zuma, oui, nous avons reçu une objection, qui a été retenue », a déclaré aux journalistes le président de la commission électorale, Mosotho Moepya.

Il a ajouté : « Le parti qui l’a nommé a été informé. »

Zuma, 81 ans, fait campagne pour le parti d’opposition uMkhonto we Sizwe (MK) dans le but de relancer sa carrière politique avant les élections générales.

L’ancien président a jusqu’au 2 avril pour faire appel de cette décision.

Le porte-parole du MK, Nhlamulo Ndlhela, a déclaré à l’AFP que le parti « étudiait le bien-fondé de cette objection mais nous ferons bien sûr appel ».

Les Sud-Africains se rendront aux urnes le 29 mai pour ce qui devrait être le scrutin le plus compétitif depuis 1994.

Pourquoi Zuma est-il exclu ?

L’ancien président a démissionné en 2018 après des allégations de corruption après avoir été au pouvoir pendant près d’une décennie.

En 2021, il a été condamné à 15 mois de prison pour outrage au tribunal. Selon la constitution sud-africaine, une personne reconnue coupable et condamnée à plus de 12 mois de prison n’est pas autorisée à exercer des fonctions publiques.

Zuma fait également face à des accusations de corruption concernant un marché d’armes de plusieurs milliards de dollars datant des années 1990, alors qu’il était vice-président. Le récent soutien de l’ancien président a également été considéré comme une menace pour le Congrès national africain (ANC) au pouvoir.

La demande de radiation de MK, qui porte le nom de l’ancienne branche militaire de l’ANC, a été rejetée par le corps électoral sud-africain, mardi 26 mars.

En janvier, l’ANC a suspendu l’ancien président du parti.

Toutefois, le parti au pouvoir n’obtient pas non plus de bons résultats dans les sondages à l’approche des prochaines élections. L’ANC est sur le point de chuter en dessous de 50 pour cent des voix pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir à la fin de l’apartheid, a rapporté l’AFP.

Pendant ce temps, MK a déjà menacé de recourir à la violence si Zuma se voyait interdire de se présenter aux élections.

Le bref emprisonnement de l’ancien président avait déclenché des émeutes qui ont coûté la vie à plus de 350 personnes, soit la pire violence qu’ait connue le pays depuis l’avènement de la démocratie.

(Avec la contribution des agences)

Source link -57