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Istanbul (AFP) – Les rêves de l’opposition turque ont cédé la place à une déception écrasante dimanche alors que le président Recep Tayyip Erdogan a remporté de justesse un second tour historique pour prolonger son règne de deux décennies jusqu’en 2028.
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Le chef de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu, est entré dans le tout premier second tour du pays en tant qu’outsider clair après qu’Erdogan soit venu à un cheveu de gagner au premier tour le 14 mai.
Pourtant, ses partisans nourrissaient l’espoir que le chef du parti laïc CHP pourrait évincer le président conservateur d’origine islamique contre toute attente.
Après tout, Kilicdaroglu a recueilli plus de voix contre Erdogan que tout autre chef de l’opposition, lui refusant une victoire au premier tour pour la première fois de son règne dominant.
« Un miracle est encore possible », avait déclaré à l’AFP Ersin Avci, un employé de magasin de 32 ans, à Istanbul alors que le vote se poursuivait.
« Nous avons encore un peu d’espoir de gagner et de récupérer notre Turquie. »
Mais alors que les premières urnes étaient vidées pour le dépouillement dans une école d’Istanbul utilisée comme bureau de vote, un lourd silence s’abattit sur les observateurs, majoritairement du CHP, présents dans la salle.
La tension était palpable. Halis Firet, un observateur électoral du CHP au bureau de vote dans l’un des quartiers favorables à l’opposition d’Istanbul, a déclaré que les émotions étaient si vives pendant le vote que la police a dû intervenir.
Une voiture de police est restée garée dans la cour de l’école pour surveiller les lieux lors du dépouillement des votes.
« Nous avons appelé tout le monde à se calmer avant le dépouillement », a déclaré Firet, un peintre de 56 ans.
‘Sans espoir’
Une couverture monotone de nuages gris a plané sur Istanbul tout au long de dimanche, reflet de l’esprit plus sombre de l’opposition pour le tout premier second tour de scrutin en Turquie.
La pluie a commencé à tomber juste avant la publication des premiers résultats officiels, donnant à Erdogan une avance considérable.
Au siège du CHP à Ankara, le porte-parole Faik Oztrak était de mauvaise humeur lors de sa première conférence de presse de la soirée.
Il a refusé de répondre aux questions et est parti après un bref discours, une différence marquée par rapport à ses remarques optimistes et à sa vigoureuse contestation du décompte des voix au premier tour.
Plus tôt dimanche, les files d’attente dans les bureaux de vote des bastions de l’opposition à Istanbul et Ankara semblaient plus faibles qu’au premier tour, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Cela augurait mal pour Kilicdaroglu, qui avait besoin de mobiliser davantage d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et dans les zones kurdes, pour espérer vaincre Erdogan.
« Aujourd’hui, ce n’est pas comme la dernière fois. J’étais plus excité alors. Le résultat semble plus évident maintenant », a déclaré Bayram Ali Yuce, 45 ans, dans l’un des quartiers fortement anti-Erdogan d’Istanbul.
Dans la ville à majorité kurde de Diyarbakir, dans le sud-est, la ménagère pessimiste Fahriye Kacmaz a déploré que rien ne changerait, avant même que les résultats ne soient connus.
« Nous n’avons aucune attente. En fait, nous n’avons aucun espoir… tout est inutile », a déclaré à l’AFP le trentenaire.
‘Le bon homme’
La scène à l’extérieur du palais présidentiel d’Erdogan était un contraste complet, avec une musique joyeuse qui retentissait des haut-parleurs et un immense drapeau turc déployé alors que le président se rapprochait de la victoire.
Des électeurs ravis de l’AKP se sont rassemblés à l’extérieur du bâtiment en agitant des drapeaux turcs et des banderoles portant le visage d’Erdogan tandis que des automobilistes ravis klaxonnaient dans un crescendo assourdissant audible depuis la base du CHP.
« Notre peuple a choisi la bonne personne. Je m’attends à ce qu’Erdogan ajoute aux bonnes choses qu’il a déjà faites pour notre pays », a déclaré à l’AFP Nisa Sivaslioglu, 17 ans, dans la capitale turque.
Le président s’est adressé à un public ravi à Istanbul après qu’il soit devenu clair qu’il avait remporté un troisième mandat en tant que président tandis que des feux d’artifice de célébration explosaient au-dessus.
En revanche, les partisans du CHP à Ankara s’étaient rassemblés devant le siège de leur parti pour regarder les résultats se diffuser sur grand écran, leurs visages reflétant l’anxiété alors que leurs espoirs diminuaient avec le soleil couchant.
Avec plus de 99% des bulletins comptés vers 21h00 (18h00 GMT), les résultats officiels ont montré qu’Erdogan avait vaincu son rival de 52% à 48%.
Le rêve de l’opposition était mort.
© 2023 AFP