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Airbus est sorti victorieux de son rival américain Boeing, en obtenant des commandes substantielles de 65 avions auprès de deux clients asiatiques clés.
Ce développement intervient à un moment difficile pour Boeing, qui est actuellement aux prises avec une crise de fabrication complexe à la suite d’un incident d’explosion du panneau en plein vol impliquant un avion 737 MAX 9.
Le virage de Japan Airlines vers Airbus
Japan Airlines (JAL) a annoncé un accord majeur avec Airbus, aux termes duquel elle prévoit d’acheter 21 gros porteurs A350-900 et 11 A321neo à fuselage étroit.
Cette décision marque une rupture avec la dépendance traditionnelle de JAL à l’égard de Boeing, car elle recevra pour la première fois des avions monocouloirs plus petits du constructeur aéronautique européen.
De plus, JAL a confirmé une commande de 10 Boeing 787 Dreamliner.
L’investissement de Korean Air dans les Airbus A350
Le plus grand transporteur sud-coréen, Korean Air, a également passé une commande importante auprès d’Airbus, signant un accord pour 33 A350 d’une valeur de 13,7 milliards de dollars. Cet accord historique représente l’achat inaugural de la famille d’avions A350 par Korean Air, alors que la compagnie aérienne se prépare à une fusion avec Asiana Airlines, un autre grand transporteur sud-coréen (Reuters).
Airbus capitalise sur les défis de Boeing
Airbus n’a cessé d’accroître sa part de marché, notamment sur le segment des monocouloirs, avec son A321neo, économe en carburant.
La trajectoire de croissance de l’avionneur européen a été encore accélérée par la crise du Boeing 737 MAX, qui a entraîné deux accidents mortels en 2018 et 2019.
Suite à un récent incident d’explosion de panneau sur un vol d’Alaska Airlines, Boeing fait actuellement face à des enquêtes rigoureuses sur ses normes de sécurité et de qualité, conduisant à des restrictions réglementaires sur ses capacités de production.
Une source proche de la commande de JAL a précisé que les commandes limitées de Boeing n’étaient pas une conséquence directe des difficultés persistantes de l’avionneur.
Cependant, le risque potentiel de retards de livraison dus à ces problèmes a incité JAL à diversifier ses risques en ne s’appuyant pas exclusivement sur un seul avionneur.
Perspectives des analystes et dynamique du marché
Reuters a cité Richard Aboulafia, un éminent analyste aérospatial et critique de Boeing. Il a commenté la présence croissante d’Airbus sur le marché japonais, notant qu’Airbus capitalisait efficacement sur l’opportunité de marché qu’il avait acquise en 2013 avec la commande initiale d’A350.
Rob Stallard, analyste chez Vertical Research Partners, a souligné que les succès antérieurs de Boeing avec JAL et Korean Air étaient remarquables, mais a souligné que ces compagnies aériennes exploitent actuellement une flotte mixte.
Selon les données de Boeing, la société détient une part dominante de 65 pour cent du marché des services en Asie du Nord-Est, qui comprend Taiwan, la Corée et le Japon.
Malgré cela, les récentes commandes de JAL et de Korean Air indiquent un paysage changeant dans l’industrie aéronautique, les compagnies aériennes recherchant de plus en plus d’options alternatives pour répondre aux besoins de leur flotte.
Forte demande pour les gros porteurs
Les récentes commandes de JAL et de Korean Air indiquent la forte demande de nouveaux gros-porteurs, en particulier de la part des transporteurs d’Asie de l’Est et d’Asie de l’Ouest.
Cette hausse de la demande est attribuée à la reprise presque complète des voyages internationaux, après un ralentissement prolongé dû à la pandémie de COVID-19.
L’analyste Rob Stallard a noté : « Cela montre que la forte demande de nouveaux gros-porteurs, en particulier de la part des transporteurs asiatiques et du Moyen-Orient, s’est poursuivie à partir de 2023 jusqu’à cette année. problème avec la demande – le défi est l’offre. »
Perspectives d’avenir et objectifs de durabilité
Les commandes de JAL, dont les livraisons sont attendues entre les exercices 2025 et 2033, ont un prix catalogue total d’environ 12,4 milliards de dollars.
La compagnie aérienne prévoit également de remplacer un A350-900 détruit lors d’une collision sur piste à l’aéroport de Haneda à Tokyo au début de cette année.
La commande de Korean Air fait partie de sa stratégie de planification de flotte à long terme, visant à remplacer les avions plus anciens et à s’aligner sur les objectifs de développement durable.
Airbus souligne que les A350 consomment 25 % de carburant en moins que les avions similaires d’ancienne génération, offrant ainsi des avantages environnementaux significatifs.
(Avec les contributions de Reuters)