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Neuf anciens combattants africains rentrent enfin dans leur pays d’origine avec l’assurance de toucher leur pension complète. Âgés de 85 à 96 ans, les ex-militaires qui ont combattu pour la France devaient y résider au moins la moitié de l’année pour percevoir leurs allocations – jusqu’à cette année.
Neuf anciens soldats sénégalais qui ont combattu pour la France pendant les guerres du XXe siècle sont rentrés chez eux.
Les anciens combattants devaient auparavant résider en France au moins six mois par an pour bénéficier de leurs retraites françaises.
C’était jusqu’au début de cette année, lorsque les autorités françaises ont donné leur approbation pour les laisser vivre dans leur pays d’origine toute l’année. Les anciens combattants et leurs familles ont salué la décision, après des années de bataille avec l’État français.
Aujourd’hui retraités, les hommes sénégalais, mauritaniens ou maliens concernés par la décision sont nés sous la colonisation française. Leurs pays étaient également sous domination française lorsqu’environ 220 000 d’entre eux ont été recrutés pour combattre pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, la première guerre d’Indochine ou la guerre d’Algérie.
La plupart des anciennes colonies et territoires africains ont obtenu leur indépendance dans les années 1960. Depuis lors, les autorités françaises ont décidé que ces anciens soldats étaient des étrangers – même s’ils sont nés sous la domination française et ont combattu pour la France. A ce titre, l’obligation de résider en France au moins six mois par an pour percevoir leur pension s’appliquait à eux.
Jusqu’à la décolonisation, tous les soldats africains combattant pour la France étaient connus sous le nom de Tirailleurs sénégalais, ou «tireurs sénégalais», car la première infanterie africaine a été créée au Sénégal sous Napoléon III.
En montant dans un avion le 28 avril pour quitter la France, N’Dongo Dieng, 87 ans, a déclaré à l’AFP qu’il était heureux de retourner enfin au Sénégal pour de bon : « c’était dur pour nos proches de faire des allers-retours , et à cause de notre âge aussi… ».
L’État français a également décidé d’une aide financière exceptionnelle pour payer leur voyage de retour et les frais de déménagement. Beaucoup ne bénéficieront pas de cette décision historique, car les vétérans ont bien plus de 80 ans et seuls environ 40 d’entre eux sont encore en vie. Pour l’instant, neuf d’entre eux pourront passer leurs vieux jours à la maison.