Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 11/04/2023 – 04:54Modifié: 11/04/2023 – 05:07 Amsterdam (AFP) – L’atmosphère était tendue alors que les habitants affrontaient le maire d’Amsterdam sur un plan controversé visant à déplacer la prostitution légale du quartier rouge historique de la ville vers un « centre érotique » de banlieue. Dans une salle de réunion du sud de la ville, des centaines d’habitants en colère qui ne veulent pas d’un « méga bordel » à leur porte se sont retrouvés de manière inattendue du même côté que des travailleuses du sexe qui veulent rester dans leurs cabines au néon rouge.Au milieu de la rangée se trouve la maire d’Amsterdam, Femke Halsema, qui s’en tient à un plan que peu de gens semblent aimer bien qu’elle soit qualifiée de « madame du bordel » par les opposants. »Ce n’est pas possible », a déclaré une mère en larmes lors de la réunion dans le sud d’Amsterdam, près de l’un des trois sites proposés par Halsema pour le centre érotique de 100 chambres.Un résident plus âgé porte deux ballons dorés disant « NON » autour du cou, tandis que d’autres dans cette nation de cyclistes portent de petites lumières de vélo rouges clignotantes en signe de protestation. Les autorités d’Amsterdam ont ordonné aux bordels de fermer plus tôt ©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP Les travailleuses du sexe, quant à elles, insistent sur le fait qu’elles veulent rester dans le quartier chaud de « Wallen » et qu’elles sont les boucs émissaires des plaintes pour crime, ivresse et toxicomanie dans la région. »Le maire dit que nous ne sommes qu’une attraction touristique et que les gens viennent se moquer de nous », a déclaré à l’AFP une travailleuse du sexe qui s’appelait Michelle après la réunion. « Ce n’est tout simplement pas le cas. »‘Résistance’La question s’est transformée en une bataille pour l’avenir d’Amsterdam, alors qu’elle tente de se débarrasser de son image de « ville du péché » et d’atténuer l’impact du tourisme de masse, tout en gardant son âme.Cela pourrait prendre plusieurs années avant qu’un centre érotique ne prenne forme, la municipalité d’Amsterdam visant à décider d’un emplacement d’ici la fin de 2023. « Il y aura toujours des protestations, il y aura toujours de la résistance, quelle que soit la solution que nous choisirons », a déclaré à l’AFP en soupirant un maire visiblement fatigué, Halsema, après la réunion. La maire d’Amsterdam, Femke Halsema, a rencontré des manifestants pour défendre les plans du centre érotique ©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP En mars, des dizaines de travailleuses du sexe portant des masques et des banderoles disant « Save the Red Light » ont confronté le maire à l’hôtel de ville, affirmant que les plans nuiraient à leurs moyens de subsistance et n’étaient pas sûrs.Le maire a également été accusé lors de la réunion de nuire aux Pays-Bas en chassant les entreprises.La querelle a même impliqué l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui s’est fermement opposée au fait que deux des sites proposés se trouvent à proximité de son nouveau siège au sud d’Amsterdam, où elle a déménagé après le Brexit.Mais des organisations comme l’EMA « savent dans quelle ville elles sont basées », a rétorqué Halsema.La maire s’est dite convaincue que le centre érotique ne présenterait aucun danger et que les travailleuses du sexe seraient en fait plus en sécurité. Les travailleuses du sexe contestent les affirmations selon lesquelles le centre érotique serait plus sûr que le quartier rouge ©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP Les travailleuses du sexe elles-mêmes le contestent. »Si vous êtes déjà à l’intérieur, c’est bien, mais vous devez aussi sortir avec vos gains », a déclaré Michelle.Elle a également fait valoir que les 100 cabines pour les travailleuses du sexe du centre érotique étaient bien inférieures aux 250 places du quartier rouge.Mais, avec ses espaces dédiés au repos, à l’art, à la culture et aux divertissements « érotiques », le centre prévu pourrait être bénéfique pour certains, tant que l’objectif n’est pas de fermer complètement le quartier rouge, a-t-elle ajouté.’Chasse aux sorcières’Le quartier rouge d’Amsterdam n’est qu’une « petite partie » de la prostitution dans la capitale néerlandaise, explique Alexander de Vos, un ancien travailleur du sexe qui a assisté à la réunion. »Il y a aussi des travailleuses du sexe trans et gays » pour qui il n’y a « pas de place, et ce centre leur offre une option », explique-t-il à l’AFP. Les autorités d’Amsterdam ont lancé une campagne pour éloigner les touristes ivres ©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP « Mais je ne soutiens pas la fermeture du quartier rouge. »De Vos était l’une des travailleuses du sexe qui ont récemment manifesté à Amsterdam contre les plans et aussi contre les mesures de plus en plus restrictives dans le Wallen.Les bordels doivent désormais fermer plus tôt le week-end, tandis qu’Amsterdam a également annoncé récemment une interdiction de fumer du cannabis – qui peut être acheté dans les cafés tout aussi célèbres d’Amsterdam – dans le quartier rouge.Amsterdam a également lancé une récente campagne « Stay Away » destinée aux jeunes hommes britanniques qui planifient des week-ends « sauvages » dans la ville.Mais les opposants disent que les mesures sont une « chasse aux sorcières » et soutiennent depuis des années que le simple fait de sortir de la prostitution aurait un impact sur leurs moyens de subsistance sans résoudre les problèmes du quartier en proie à la criminalité.Le quartier rouge est « plein de panneaux sur tout ce qui est interdit », a déclaré Michelle. « Le problème est que personne ne reçoit d’amende. Ce serait un bon début si la municipalité appliquait réellement les règles existantes. »Les habitants de Wallen, haut lieu de la prostitution depuis le XVIe siècle, « savent où ils habitent », a-t-elle ajouté.Les travailleuses du sexe étaient également sceptiques quant aux revendications plus larges du maire de rendre Amsterdam plus vivable pour ses habitants, alors que la ville est aux prises avec un tourisme excessif et une pénurie de logements. Amsterdam est également aux prises avec une pénurie de logements et un grand nombre de touristes ©Kenzo TRIBOUILLARD / AFP « C’est très sûr ici, très bien organisé, pourquoi réparer quelque chose qui n’est pas cassé ? » demanda Michelle. »On dirait que c’est un plan de gentrification. » © 2023 AFP
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