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Quelques heures avant que le Conseil constitutionnel français ne donne un nouveau souffle vendredi 14 avril à ses projets largement dénoncés de faire travailler les gens plus longtemps pour leurs retraites d’État, le président Emmanuel Macron était son habituel provocateur.
« Ne jamais abandonner, c’est ma devise », a-t-il déclaré lors de sa visite à Notre-Dame à l’occasion de l’anniversaire de l’incendie qui a presque relégué la cathédrale la plus célèbre du pays à l’histoire.
Les notes de Macron sont en lambeaux et la plupart des Français détestent sa refonte des retraites, mais la Cour constitutionnelle a jugé vendredi que la législation visant à relever l’âge de la retraite de deux ans à 64 ans était conforme à la charte fondatrice de la République française.
Ce verdict ouvre la voie au président de 45 ans pour promulguer la loi, lui offrant une bouée de sauvetage politique qu’il entend utiliser pour poursuivre un programme de réforme plus large après quelques mois tumultueux marqués par des grèves, des manifestations et des violences.
Le défi de Macron consistera à apaiser la colère généralisée non seulement contre sa refonte des retraites, mais aussi contre un mépris perçu pour les institutions démocratiques après que, faute de majorité au parlement, il ait fait adopter le projet de loi sur les retraites sans vote final.
Une source gouvernementale proche de la pensée de l’exécutif a déclaré que le président avait fixé son cap: des mesures pour améliorer la vie quotidienne, y compris la santé et l’éducation, et une « loi sur le plein emploi » conçue pour accélérer la baisse du chômage à 5%.
Macron doit également « faire preuve de bonne volonté », a déclaré Bruno Cautres, analyste politique à Sciences-Po.
Dans cette veine, il a invité les syndicats à l’Elysée pour des entretiens mardi prochain, a déclaré un responsable de la présidence. Les dirigeants syndicaux ont cependant rejeté l’offre et ont déclaré qu’ils poursuivraient leur combat.
Pour aider la cause de Macron, le taux de participation aux manifestations nationales a chuté ces dernières semaines. « Même en France, les grèves ne durent pas éternellement », a déclaré un responsable gouvernemental.
Lutter contre « l’injustice »
Macron a déclaré dans une interview en mars que les manifestations contre les retraites montraient que les Français réclamaient plus de justice sociale et ont fait allusion à la manière dont il prévoyait d’y parvenir.
« Qu’est-ce que cette colère a montré ? Un sentiment d’injustice. Les gens disent : ce sont toujours les mêmes qui travaillent et qui doivent faire des efforts », a-t-il déclaré dans l’interview accordée à TF1 et France 2.
Il a critiqué le «cynisme» des entreprises qui utilisent l’argent du gouvernement mais canalisent leurs bénéfices dans des rachats d’actions et s’est engagé à leur faire dépenser davantage de cet argent pour le personnel.
Il a également réitéré une promesse de campagne de faire travailler les personnes bénéficiant de l’aide sociale 15 à 20 heures par semaine pour maintenir leurs prestations sociales. Une telle mesure serait probablement populaire auprès des électeurs de droite mais risquerait de fâcher la gauche.
Il devrait également se frayer un chemin au parlement, où Macron a perdu sa majorité ouvrière et où le débat est devenu de plus en plus houleux.
Le parti conservateur Les Républicains (LR), sur lequel le gouvernement espérait pouvoir compter, est sorti profondément divisé de la saga de la réforme des retraites.
« Il y a des plaies béantes dans le pays », a déclaré sur Twitter le député LR Aurélien Pradié, qui s’est insurgé contre la ligne du parti pro-réforme des retraites sur la réforme. « Il faudrait être aveugle ou irresponsable pour ne pas voir la réalité. »
Quatre des propres législateurs de Macron ont annoncé cette semaine qu’ils ne siégeraient plus dans les rangs du parti, affaiblissant encore plus sa position au parlement.
Pendant ce temps, la relation entre Macron et sa première ministre, Elisabeth Borne, a pris un coup. Borne était livide face aux fuites d’attaques non enregistrées contre des syndicats que Macron a lancées en Chine et a fait connaître cette colère, ont indiqué des sources.
Alors que la réforme des retraites est inscrite dans les textes de loi, Macron a encore beaucoup de capital politique à reconquérir.
« C’est une victoire à court terme », a déclaré Jean-Daniel Levy, analyste politique pour Harris Interactive, sur la radio RTL. « Son style de gouvernement semble solitaire, autoritaire et déconnecté. C’est le principal défi du président aujourd’hui.