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Un groupe criminel a pris pour cible la Banque de la République d’Haïti (BRH), lundi 18 mars, selon un employé qui a informé l’AFP.
L’incident a fait jusqu’à quatre morts et un gardien a été blessé. BRH a exprimé sa gratitude aux forces de sécurité pour avoir protégé la communauté. Haïti est plongé dans la tourmente depuis des semaines à la suite de descentes de gangs dans les prisons, qui ont conduit à la libération de nombreux détenus et à la démission du Premier ministre.
Dans un communiqué sur X, BRH a déclaré : « Suite à un incident survenu hier près de [our] sur le site de la rue Pavée, les forces de sécurité et l’équipe de sécurité de la banque ont agi avec professionnalisme et efficacité. » La banque, située à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, reste l’une des rares institutions vitales encore opérationnelles.
La BRH a également remercié ses agents et la police d’État pour leur vigilance. Un employé anonyme s’adressant à l’AFP a indiqué que trois ou quatre membres du gang criminel avaient été tués dans l’attaque. L’employé a également signalé que le garde blessé avait été blessé par balle. Cependant, les agences de presse n’ont pas pu vérifier ces comptes de manière indépendante.
Les efforts de la police pour reprendre les zones de Port-au-Prince contrôlées par le célèbre chef de gang Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », se sont intensifiés. La lutte pour le pouvoir a conduit à une recrudescence de la violence, notamment des fusillades, exacerbant le problème de longue date de la violence des gangs en Haïti.
Les Haïtiens ont exprimé leur désespoir face à la crise actuelle, alors que Port-au-Prince et les régions environnantes sont en état d’urgence depuis un mois. La semaine dernière, sous la pression croissante, Ariel Henry a accepté de démissionner de son poste de Premier ministre pour faciliter la mise en place d’un gouvernement intérimaire.
Leslie Voltaire, ancien ministre du gouvernement de l’ex-président Jean Bertrand Aristide, a souligné la grave crise que connaît Haïti mais a rejeté la notion de bandits dirigeant le pays. Il a souligné la nécessité urgente d’agir pour remédier au chaos et aux blocus affectant les ports et les aéroports, ainsi qu’aux enlèvements et à la violence endémiques.
Des pays comme les États-Unis et l’Allemagne ont évacué le personnel de leur ambassade de Port-au-Prince la semaine dernière, alors que la violence ne montre aucun signe de ralentissement. Le Département d’État américain a annoncé son intention d’affréter un vol pour secourir les citoyens restant bloqués en Haïti.
(Avec la contribution des agences)