Customize this title in frenchBiden menace de sanctions alors que la dernière trêve au Soudan se déroule

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 04/05/2023 – 10:22Modifié: 04/05/2023 – 20:08 Khartoum (AFP) – Le président américain Joe Biden a menacé jeudi d’imposer de nouvelles sanctions contre le conflit soudanais, affirmant que les combats « doivent cesser », alors que des coups de feu et des explosions ont secoué Khartoum pour une 20e journée consécutive. Des centaines de personnes ont été tuées au Soudan depuis le début des combats, le 15 avril, entre les forces du chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide (RSF) de son ancien adjoint Mohamed Hamdan Daglo.Alors que le dernier cessez-le-feu a expiré à minuit (22h00 GMT), l’armée a déclaré qu’elle était prête à respecter une nouvelle trêve de sept jours, mais il n’y a eu aucune nouvelle de ses ennemis dans les RSF paramilitaires.Biden a signé jeudi un décret exécutif qui élargit le pouvoir d’imposer des sanctions aux personnes responsables de « menacer la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan » et de « saper la transition démocratique du Soudan », a déclaré le dirigeant américain dans un communiqué sans nommer de cibles potentielles. »La violence qui se déroule au Soudan est une tragédie – et c’est une trahison de la demande claire du peuple soudanais pour un gouvernement civil et une transition vers la démocratie. Elle doit cesser », a déclaré Biden. Soudan : environ 700 victimes des combats et des grèves © Sophie RAMIS, Nalini LEPETIT-CHELLA, Laurence SAUBADU / AFP Quelques heures après l’entrée en vigueur du dernier supposé cessez-le-feu, des témoins à Khartoum ont signalé des explosions et des échanges de tirs dans les rues à l’aube et des affrontements pendant la journée dans la ville de cinq millions d’habitants.Le ministère des Affaires étrangères a par la suite accusé les RSF d’avoir attaqué l’ambassade de l’Inde et d’autres missions diplomatiques évacuées.À El Obeid, à quelque 300 kilomètres (185 miles) au sud de la capitale, des témoins ont également signalé des batailles.Les combats ont tué environ 700 personnes jusqu’à présent à travers le Soudan, la plupart à Khartoum et dans la région occidentale du Darfour, selon l’Armed Conflict Location and Event Data Project. »La paix en jeu »L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré qu’elle se préparait à un départ de 860 000 personnes du pays d’Afrique du Nord, ajoutant que 445 millions de dollars seraient nécessaires pour les soutenir jusqu’en octobre.« Les besoins sont immenses… Si la crise continue, la paix et la stabilité dans la région pourraient être en jeu », a déclaré Raouf Mazou, chef adjoint des opérations du HCR.Plus de 100 000 personnes ont déjà fui le Soudan depuis que les combats ont éclaté. Des jeunes transportent des seaux d’eau à Khartoum, où les combats ont coupé l’approvisionnement en eau © – /AFP Le jour où cela a commencé, Burhan et Daglo devaient rencontrer des médiateurs internationaux pour discuter de l’intégration des RSF dans l’armée – une condition clé de la transition vers un régime démocratique.Au lieu de cela, Khartoum s’est réveillé au son des coups de feu alors que le conflit en cours devenait une lutte acharnée pour le pouvoir.Le haut responsable humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, s’est rendu mercredi au Soudan pour tenter de négocier un passage sûr pour l’aide et les travailleurs humanitaires, après que six camions de fournitures du Programme alimentaire mondial ont été pillés alors qu’ils se rendaient au Darfour déchiré par la guerre.La région est toujours marquée par une guerre qui a éclaté en 2003 lorsque le président de l’époque, Omar al-Bashir, a lâché la milice Janjawid contre les rebelles des minorités ethniques. Une installation de stockage médicale détruite à Nyala, la capitale de la province du Sud-Darfour © – /AFP Les Janjaweed – dont les actions ont conduit à des accusations de crimes de guerre contre Bashir et d’autres – ont ensuite évolué pour devenir les RSF.Les Nations Unies ont déclaré que les civils du Darfour étaient à nouveau armés lors des derniers combats.Le Conseil norvégien pour les réfugiés a déclaré que la violence dans la capitale de l’État du Darfour occidental, El Geneina, a « entraîné la perte d’au moins 191 vies ». »Des dizaines de colonies ont été incendiées et détruites, et des milliers ont été déplacées », a-t-il ajouté. »solutions africaines »Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a reconnu mercredi que la communauté internationale avait « échoué » au Soudan. »Un pays comme le Soudan, qui a tant souffert (…) ne peut pas se permettre une lutte pour le pouvoir entre deux peuples », a-t-il déclaré.Les efforts de médiation se sont multipliés depuis le début du conflit, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry ayant déclaré jeudi qu’il s’était entretenu par téléphone avec les deux généraux rivaux. Des personnes attendent avec leurs bagages à Port-Soudan avant leur évacuation par voie maritime © – /AFP L’armée a déclaré mercredi qu’elle favorisait celles du bloc régional est-africain IGAD, car elle voulait « des solutions africaines aux problèmes du continent ». L’envoyé de Burhan est arrivé jeudi à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.L’armée a déclaré qu’elle envisageait également une offre saoudo-américaine pour mettre fin aux combats.Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se réuniront dimanche pour discuter du conflit avant un sommet en Arabie saoudite plus tard ce mois-ci, a déclaré un diplomate à l’AFP.Près de 450 000 civils ont fui leur foyer depuis le début des combats, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations, dont plus de 115 000 qui ont cherché refuge dans les pays voisins.Depuis l’éviction de Bashir lors d’un coup d’État en 2019, les médiateurs internationaux ont cherché à amener les civils et les militaires à la table des négociations.Mais dans le processus, selon les analystes, ils ont accordé trop de crédit à Burhan et Daglo, qui ont travaillé ensemble dans le coup d’État qui a fait dérailler la transition vers un régime civil électif avant de tomber dans une lutte pour le pouvoir. © 2023 AFP

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