Customize this title in frenchBouleversée de dernière minute, la France propose de nouveaux changements au dossier du travail à la demande

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Alors que les ambassadeurs de l’UE devaient se réunir vendredi (8 mars) pour tenter de se mettre d’accord à nouveau sur un accord provisoire sur la directive sur le travail des plateformes, la France a fait circuler une série de modifications qu’elle souhaite apporter au texte, jetant ainsi une autre clé dans le travail pour les malades. -fichier étoilé.

Le document d’une page de la France, daté du 8 mars et consulté par Euractiv, contient des changements de formulation qui créeront sans aucun doute un émoi parmi les ambassadeurs de l’UE27 et compliqueront encore davantage les chances d’un accord.

Un accord provisoire conclu début février par la Commission européenne, le Parlement et la présidence du Conseil de l’UE a été rejeté par les États membres le 9 février, quatre pays – la France, l’Allemagne, l’Estonie et la Grèce – formant un bloc de blocage. minorité.

Dans le cadre de cet accord, la présomption légale d’emploi a été considérablement édulcorée. Ce dispositif visait initialement à harmoniser les processus de reclassement par lesquels les travailleurs indépendants des plateformes pouvaient devenir salariés à temps plein, si une relation de subordination avec la plateforme était établie.

Dans le cadre de l’accord provisoire, les critères qui seraient utilisés pour indiquer la subordination ont été supprimés du texte, et les États membres sont uniquement obligés de créer une présomption d’emploi dans leurs systèmes nationaux de manière à ce que sa mise en œuvre facilite la tâche des travailleurs. envisagé pour une reclassification plutôt que le statu quo.

Mais cela n’a pas plu à la France, qui s’est montrée sceptique quant à la directive, avertissant que la présomption légale d’emploi pourrait être si lourde pour les plateformes qu’elle pourrait conduire à un reclassement automatique de tous les travailleurs.

Les États membres ferment la porte à la directive sur le travail à la demande

La présidence belge n’a pas réussi à obtenir le soutien nécessaire des États membres pour convenir d’une nouvelle directive sur le travail de plateforme vendredi (16 février), mettant ainsi la proposition de côté, après plus de deux ans de négociations.

Annuler l’applicabilité de la présomption

La note française crée une nouvelle clause de considérant, qui annule en fait l’application de la présomption dans les cas où le droit national établit que certains groupes de personnes, tels que les travailleurs des plateformes, sont par essence « véritablement » indépendants.

Les considérants ne sont pas juridiquement contraignants, mais ils indiquent comment le texte juridique doit être interprété.

« Cette directive respecte pleinement la diversité du droit du travail des États membres et du modèle social national de réglementation des plateformes », indique le considérant.

« Même si elle vise à faciliter la requalification des faux indépendants en travailleurs par la présomption légale, elle ne doit pas couvrir toutes les situations de personnes exerçant un travail de plateforme, en particulier lorsque l’indépendant reflète fidèlement la réalité de la relation contractuelle », précise le texte français. note ajoute.

En conclusion, lorsque la législation nationale établit qu’un travailleur est effectivement indépendant ou confère aux travailleurs des plateformes le statut d’indépendant, la présomption légale ne devrait pas s’appliquer.

Cela risque de susciter un certain émoi parmi les capitales européennes.

Non seulement le texte proposé modifie la nature de la présomption juridique, mais il est susceptible d’être suffisamment important pour nécessiter un nouveau cycle de négociations interinstitutionnelles – connues sous le nom de « trilogues » – sans qu’il soit certain que le Parlement européen, qui a toujours poussé en faveur d’un texte ambitieux, sera d’accord.

Et le temps presse pour organiser ces négociations alors que les travaux législatifs touchent à leur fin et que commence la campagne pour les élections européennes de juin.

Si l’un des quatre opposants – la France, l’Allemagne, l’Estonie ou la Grèce – approuve le texte provisoire sans les modifications suggérées par Paris, la directive sur le travail des plateformes serait adoptée immédiatement.

Outre la réunion des ambassadeurs et la note française, les regards étaient également tournés vers Tallinn – siège du magnat de l’application de taxi Bolt – qui a organisé un débat parlementaire pour convenir d’une position au niveau national.

En cas d’échec du vote des ambassadeurs de l’UE vendredi, la directive sera évoquée comme point de discussion lors d’une réunion des ministres du Travail lundi (11 mars), pour une dernière tentative en vue d’un accord potentiel.

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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