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Depuis début 2024, les agriculteurs ont manifesté dans presque tous les pays européens, obtenant des concessions des gouvernements nationaux et ouvrant le débat sur des mesures au niveau européen.
La situation évolue et de nouvelles manifestations sont attendues dans les semaines à venir, au moins jusqu’à la mi-mars.
La carte et le tableau de cet article fournissent une image européenne complète des protestations, des revendications des agriculteurs et des concessions des gouvernements nationaux jusqu’à présent. Les infographies sont basées sur les rapports Agrifood Hub et The Capitals Hub d’Euractiv, ainsi que sur les rapports des médias locaux.
Certaines revendications des manifestants sont les mêmes partout en Europe. La plupart d’entre eux concernent des besoins spécifiques.
L’UE exige
Le débat au niveau européen se concentre sur la simplification administrative de la politique agricole commune (PAC), en particulier sur une liste de neuf exigences environnementales (BCAE) que les agriculteurs doivent respecter pour accéder au soutien financier de l’UE.
La Commission européenne présentera des propositions d’ici la mi-mars et rouvrira le débat sur le pouvoir de négociation des agriculteurs dans la chaîne alimentaire. En janvier, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen lancé un « dialogue stratégique » sur l’avenir de l’agriculture européenne.
L’impact du commerce sur le secteur agricole est une autre préoccupation pour tous les agriculteurs de l’UE. La libéralisation des importations en provenance d’Ukraine, initialement contestée dans les pays de première ligne (Bulgarie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Slovaquie), est devenue source de critiques pour les producteurs des pays non limitrophes de l’Ukraine, comme le République tchèque et France.
Dans une lettre ouverte appelant l’UE à « répondre efficacement aux protestations historiques des agriculteurs », les organisations agricoles européennes COPA et COGECA ont inclus parmi leurs revendications l’accélération des processus législatifs en cours sur les cultures génétiquement modifiées.
Les agriculteurs, dans leur forme actuelle, s’opposent à la directive sur les émissions industrielles et au règlement sur les déchets d’emballages, actuellement discutés.
Le niveau national
Lors des manifestations en France, en Espagne et en Italie, la revendication d’une rémunération équitable des agriculteurs était forte. Paris et Madrid ont promis le renforcement des contrôles dans la chaîne alimentaire.
La Belgique a repris les initiatives facilitant la concertation entre les acteurs de la chaîne alimentaire. En Italie, le gouvernement a rétabli une exonération fiscale pour les agriculteurs.
En effet, les exonérations fiscales constituent l’une des concessions nationales les plus courantes dans l’UE.
En Allemagne, les manifestations ont été déclenchées par la décision du gouvernement de supprimer les exonérations fiscales sur les carburants et les véhicules agricoles. Berlin a ensuite fait marche arrière sur cette dernière et a introduit une suppression progressive (plutôt qu’une abolition immédiate) de la première.
L’Association des agriculteurs irlandais a demandé au gouvernement de Dublin une dérogation à la directive sur les nitrates et des mesures pour lutter contre la maladie des plantes connue sous le nom de dépérissement du frêne.
Les agriculteurs lettons ont exigé une interdiction des importations de produits alimentaires russes et le gouvernement a décidé de restreindre les importations en provenance de Moscou, autorisant uniquement le transit des produits alimentaires.
[Edited by Zoran Radosavljevic]