Customize this title in frenchCe que l’on voit : le génie artistique de Giacometti présenté lors d’une grande exposition au Danemark

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La vaste vitrine propose une exploration approfondie du travail du célèbre artiste suisse du XXe siècle, couvrant la sculpture, la peinture, le graphisme et le dessin.

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La renommée d’Alberto Giacometti repose sur son sculptures.

Il est considéré comme l’un des artistes les plus importants du XXe siècle et est réputé pour avoir créé le Très cher sculpture jamais vendue aux enchères – « Pointing Man » adjugée plus de 141 millions de dollars (131 000 €) en 2015.

Mais le champ de l’art de Giacometti va bien plus loin que cela.

« C’était avant tout un sculpteur, mais il peignait et il dessinait aussi beaucoup », explique le conservateur en chef Thomas Lederballe Pedersen. « La plupart d’entre nous viennent le découvrir en tant que sculpteur, mais néanmoins, comme vous pouvez le voir ici, là étaient des peintures, mais aussi des dessins dans son œuvre à cette époque. »

Créée en collaboration avec la Fondation Giacometti à Paris, une nouvelle exposition, « What Meets the Eye » au SMK, la Galerie nationale du Danemark, présente environ 90 de ses œuvres.

Les visiteurs peuvent découvrir certains des chefs-d’œuvre les plus populaires de Giacometti, notamment « Le Nez » (1947), « La Cage » (1950-51) et « L’Homme qui marche » (1960). Il existe également un certain nombre d’œuvres moins connues rarement exposées au public.

Ensemble, ils offrent un aperçu unique de la manière dont Giacometti, décédé en 1966 à l’âge de 64 ans, a façonné sa démarche.

L’évolution artistique de Giacometti : Du surréalisme à la réalité physique

« André Breton (écrivain et poète français) aurait déclaré : ‘Mais tout le monde sait à quoi ressemble une tête.’ Et en fait, c’est là le grand dilemme de Giacometti à partir de cette époque : il ne sait pas à quoi ressemble une tête », explique Lederballe Pedersen, commissaire en chef de l’exposition.

« Il ne sait pas à quoi ressemble une silhouette et il essaie d’obtenir l’essence de ce que vous voyez lorsque vous voyez quelque chose. Qu’est-ce qui constitue visuellement une figure quand on la voit. Comment reconnaît-on une figure en tant que figure, un être humain en tant qu’être humain ? »

L’exposition prend son point de départ dans les années 1920 et 1930, période qui a marqué de manière décisive l’art de Giacometti. En 1934, il se détourne de la fascination surréaliste pour la vie intérieure de l’humanité et commence à s’intéresser à la réalité physique.

« Au milieu des années 1930, il décide de s’orienter vers la figure humaine », explique Emilie Bouvard, directrice des collections et des programmes scientifiques de la Fondation Giacometti à Paris.

« Nous ne savons pas vraiment pourquoi. Je dois dire que si je vais sur le plan psychologique, son père vient de mourir, et son père était un peintre post-impressionniste intéressé par la représentation du monde. C’est peut-être pour cela que c’était un aspect psychologique. »

La Seconde Guerre mondiale et ses conséquences

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Giacometti se réfugie en Suisse, ne pouvant regagner son atelier à Paris occupé. « Il a vécu dans Paris occupé pendant environ un an, puis il a voulu voir sa mère car il avait un lien très fort avec sa mère », explique Bouvard.

«Alors il est allé en Suisse et il n’a pas pu revenir. Donc, son atelier, toutes ses œuvres. Je veux dire, tout ce qu’il a fait pendant 20 ans, c’était à Paris, et il ne pouvait pas revenir. »

À partir de 1941, Giacometti entre en contact avec des penseurs, dont les philosophes français Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Les questions philosophiques sur la condition humaine commencent à jouer un rôle central dans son art.

Après le Deuxième Guerre mondiale, il entre dans une période d’intense productivité, créant certaines de ses sculptures les plus célèbres. « Il essaie d’aller à l’essentiel », explique Pedersen.

« D’une manière très tangible, les figures très réduites, les formes élancées que l’on voit dans son travail ont à voir avec le fait qu’elles sont essentielles. Ils sont en quelque sorte la figure humaine réduite à sa forme essentielle. »

« Alberto Giacometti – What Meets the Eye » ouvre ses portes à la Galerie nationale du Danemark, le Statens Museum for Kunst (SMK) est ouvert jusqu’au 20 mai.

Editeur de vidéo • Théo Farrant

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