Customize this title in frenchCes gigantesques souffleries dans les Alpes françaises sont l’endroit où de nouveaux modèles d’avions sont testés

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Dans une vallée tranquille des Alpes françaises, cachés par des dômes géants et des tubes gris, des ingénieurs testent une technologie aérospatiale de pointe.

Le centre de recherche de Modane, dans la vallée de la Maurienne, dispose de gigantesques souffleries, utilisées depuis 75 ans pour évaluer les performances en vol des nouveaux modèles d’avions et de missiles.

Les souffleries sont des dispositifs de recherche avec de gros tubes reproduisant des vents continus ou en rafales pour simuler les effets de mouvement et de résistance d’un aéronef en vol.

Les modèles du Concorde, du Rafale, de l’Airbus A380, du Mirage et du Falcon ont tous été testés dans ces tunnels.

Ici, ils peuvent être exposés pendant des heures à des vents allant jusqu’à Mach 12, soit près de 15 000 km/h, pour mesurer l’acoustique et la résistance à la pression.

Alors que l’industrie aéronautique tente de réduire ses émissions de carbone et que le gouvernement français avance de nouveaux projets militaires alimentés par la guerre en Ukraine, les carnets de commandes de ces souffleries se sont remplis.

L’installation, gérée par l’ONERA, est à pleine capacité, avec la quasi-totalité de ses « vols » réservés pour les quatre à cinq prochaines années.

« Il n’y a pas un seul missile de la force de dissuasion nucléaire qui ne soit passé par ici », a déclaré Bruno Sainjon, directeur général de l’ONERA.

« De nos jours, alors que la souveraineté civile et militaire a retrouvé de l’importance, (le site) est devenu encore plus indispensable », a-t-il déclaré.

Essais de nouveaux fuselages

L’une des quatre souffleries du site, la S1, mesure 24 mètres de large et 400 mètres de long, ce qui en fait l’une des plus grandes au monde.

Il est également considéré comme unique car il est alimenté exclusivement par l’énergie hydraulique grâce à deux barrages.

L’ONERA affirme que ces essais de composants d’avions permettent aux concepteurs de détecter et de résoudre les problèmes très tôt.

Les tunnels sont également assez grands pour accueillir de gros modèles d’avions et de missiles. L’ONERA affirme que cela permet une simulation détaillée de l’aérodynamique.

« Cela nous permet d’expérimenter de nouveaux bancs d’essais moteurs, de nouveaux modèles, de nouvelles configurations d’essais dans des dimensions qui nous permettent d’avoir une précision et une résolution de mesure très élevées car la soufflerie est grande », précise Olivier Guillerme, responsable de l’unité Expérimentation et Développement. à l’ONERA.

Les ingénieurs peuvent également sonder l’efficacité énergétique des missiles nucléaires et des nouveaux fuselages ici.

Les systèmes transsoniques avancés des tunnels capables d’atteindre la vitesse du son permettent aux experts d’évaluer si l’avion en développement sera en mesure de respecter les réglementations en matière de bruit lorsqu’il volera dans les airs.

Les tunnels S1 ont été initialement construits par les nazis dans les Alpes autrichiennes en 1942. Lorsque les Alliés ont découvert les tunnels à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils les ont démantelés et transférés à Modane, en France, en 1948.

Depuis, de nombreux modèles d’avions des plus grands programmes aéronautiques français et européens ont été testés dans les tunnels avant d’entrer en service.

Pour en savoir plus sur cette histoire, regardez la vidéo dans le lecteur multimédia ci-dessus.

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