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Plus de 1 000 personnes sont arrivées ce mois-ci à Chypre sur des bateaux en provenance du Liban, dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient.
Chypre a suspendu le traitement des demandes d’asile des Syriens suite à une forte augmentation des arrivées ce mois-ci, ont annoncé les autorités.
Plus de 1 000 personnes sont arrivées ce mois-ci à Chypre sur des bateaux en provenance du Liban, dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient.
L’exode a déclenché des appels de Nicosie à ses partenaires de l’Union européenne pour qu’ils fassent davantage pour aider le Liban, ainsi que pour reconsidérer le statut de la Syrie déchirée par la guerre, qui est actuellement considérée comme dangereuse pour rapatrier les demandeurs d’asile.
« Il s’agit d’une mesure d’urgence, c’est une décision difficile pour protéger les intérêts de Chypre », a déclaré dimanche le président chypriote Nikos Christodoulides aux journalistes.
Chypre, l’État le plus oriental de l’UE et le plus proche du Moyen-Orient, se trouve à environ 160 km (100 miles) à l’ouest des côtes du Liban ou de la Syrie.
Elle a enregistré plus de 2 000 arrivées par voie maritime au cours des trois premiers mois de cette année, contre seulement 78 sur la même période en 2023.
En pratique, cette mesure signifie que les demandeurs d’asile seront confinés dans deux camps d’accueil offrant nourriture et abri, sans autre avantage.
Ceux qui choisissent de quitter ces installations perdront automatiquement toute sorte d’avantages et ne seront pas autorisés à travailler, ont indiqué des sources gouvernementales.
Christodoulides s’est rendu au Liban la semaine dernière et est en liaison avec la Commission européenne sur la manière dont Bruxelles pourrait aider Beyrouth à mettre fin aux flux.
Le Liban, aux prises avec une crise économique paralysante depuis 2019, accueille quelque 805 000 réfugiés syriens enregistrés auprès des Nations Unies, dont 90 % vivent dans la pauvreté, selon l’agence onusienne.
Les autorités libanaises estiment que le nombre réel est bien plus élevé, oscillant entre 1,5 et 2 millions. Beaucoup ont échappé à la guerre civile dans leur pays qui est entrée dans sa 14e année.
Le ministre chypriote de l’Intérieur, Constantinos Ioannou, s’est rendu la semaine dernière au Danemark, en Tchéquie et en Grèce pour obtenir du soutien en faveur d’une initiative visant à amener l’UE à déclarer certaines parties de la Syrie comme sûres. Cependant, les agences des Nations Unies, les groupes de défense des droits de l’homme et les gouvernements occidentaux soutiennent que la Syrie n’est pas encore un pays sûr pour le rapatriement.