Customize this title in frenchCinquième étape : se réchauffer cet hiver

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Le bâtiment de la Réserve fédérale à Washington, États-Unis, le 26 janvier 2022. REUTERS/Joshua Roberts

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(Reuters) – Les investisseurs sont déchirés alors que les taux d’intérêt mondiaux vont probablement commencer à baisser, ce qui pèse sur le dollar à une période saisonnière délicate de l’année, ce qui signifie que les données d’inflation à venir seront plus importantes que jamais, tandis que la Chine réfléchit à ses perspectives de croissance.

Les dirigeants du monde se réunissent à Dubaï pour un sommet sur le changement climatique, mais tout accord sur la manière d’y faire face ou de payer pour y faire face semble une perspective lointaine.

Voici votre semaine à venir sur les marchés mondiaux avec Lewis Krauskopf à New York, Kevin Buckland à Tokyo et Naomi Rovnick, Marc Jones et Amanda Cooper à Londres.

1BUCK UP, C’EST DÉCEMBRE

Le dollar se dirige vers sa plus faible performance mensuelle depuis un an, avec une perte jusqu’à présent de 2,7 %. La perspective d’une baisse rapide des taux par la Réserve fédérale l’année prochaine a poussé les investisseurs à se tourner vers les bons du Trésor, ce qui a fait baisser les rendements le plus en un mois en quatre ans et a dopé les actions, au détriment du dollar. Le timing de cette combinaison semble délicat pour le billet vert.

Sur le plan saisonnier, décembre est le pire mois pour la performance du dollar. Depuis 1973, le dollar a perdu en moyenne 0,9% en décembre. Mais il tend à récupérer ces pertes en janvier, avec un gain moyen de 0,98 %.

Les statistiques ne favorisent pas une baisse de trois, voire deux mois. Il y a eu 16 années au cours desquelles le dollar a chuté en novembre et décembre, mais seulement quatre lorsqu’il a chuté en novembre, décembre et janvier de l’année suivante.

2LE DRIVE DE LA CHINE POUR CINQ

Malgré les énormes difficultés économiques liées à un marché immobilier chancelant et à une demande intérieure atone, aggravées par un chômage record des jeunes, le principal conseiller économique chinois prévoit de recommander un objectif de croissance de 5 % pour une deuxième année, a rapporté Reuters en exclusivité le 22 novembre.

Pour y parvenir, ils affirment cependant que davantage de mesures de relance budgétaire sont nécessaires, car les chiffres de l’année prochaine ne seront pas flattés par le faible effet de base des confinements stricts dus au COVID-19 en 2021. Les marchés s’attendent clairement à la même chose, les actions du continent baissant alors que les investisseurs attendent leur heure.

Jusqu’à présent, les mesures de soutien ont été largement insuffisantes, ce qui signifie qu’il sera également difficile d’atteindre l’objectif de croissance de cette année. Jeudi, la Chine a publié les données officielles du PMI manufacturier, qui ont montré le mois dernier une contraction inattendue, tuant l’élan d’une reprise économique.

3ENCORE PLUS FRAIS QU’AVANT

Dans la foulée d’un rapport encourageant sur les prix à la consommation, les marchés espèrent qu’un autre rapport sur l’inflation américaine, relativement modéré, pourra soutenir la fin de la campagne de hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), attendu le 30 novembre, ne devrait montrer aucun changement en octobre par rapport au mois précédent, selon un sondage Reuters. L’indice PCE a augmenté de 0,4% en septembre, correspondant à la hausse d’août.

Un autre indicateur clé de l’inflation, l’indice des prix à la consommation (IPC), est resté inchangé en octobre, ce qui a fait grimper les prix des actions, car il a renforcé l’idée selon laquelle la Fed avait probablement fini d’augmenter les taux d’intérêt.

Alors que les investisseurs évaluent l’ampleur du ralentissement possible de l’économie, d’autres rapports économiques clés attendus dans les prochains jours incluent l’indice de confiance des consommateurs du 28 novembre. Le chiffre d’octobre a montré une troisième baisse mensuelle consécutive.

4BON COP, MAUVAIS COP ?

La COP28 s’ouvre à Dubaï et il semble plus difficile que jamais de parvenir à un accord sur la manière de lutter contre le réchauffement climatique et, surtout, sur la manière de le financer, pour les près de 200 pays et institutions présents.

Les principaux objectifs fixés par le président de la COP – et patron du pétrole des Émirats arabes unis – le sultan Ahmed Al Jaber, sont d’accélérer l’abandon des combustibles fossiles ; dynamiser le financement climatique ; préserver la biodiversité et créer un fonds légendaire pour les « pertes et dommages » pour garantir que les pays les plus pauvres et les plus vulnérables ne soient pas livrés à eux-mêmes.

En l’absence de consensus probable et en raison du pessimisme autour de l’objectif clé d’un réchauffement de 1,5 degré, le mieux que l’on puisse espérer pourrait être davantage d’argent et d’attention de la part des grandes institutions multilatérales comme la Banque mondiale, ainsi que des accords sur des domaines non controversés comme le triplement de la capacité mondiale en matière d’énergies renouvelables. .

5L’ACTE D’ÉQUILIBRAGE DE LA BCE

Les données sur l’inflation de la zone euro du 30 novembre pourraient bien confirmer une tendance à la modération de la hausse des prix.

Mais si les traders réagissent en pariant sur le moment où la Banque centrale européenne pourrait réduire les taux d’intérêt, il faut s’attendre à ce que les décideurs monétaires réagissent.

Après l’annonce apparemment bonne du ralentissement de la hausse des prix à la consommation à 2,9 % en octobre, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a averti que les coûts d’emprunt devraient rester restrictifs pendant de nombreux mois.

Le 21 novembre, les responsables de la BCE ont démenti les attentes du marché selon lesquelles la banque centrale abaisserait son principal taux de dépôt d’un niveau record de 4 % dès avril 2024.

Les décideurs restent prudents quant aux espoirs de baisses de taux qui se répercuteraient sur une augmentation des prêts bancaires et des dépenses des ménages, ravivant ainsi les pressions inflationnistes.

Les rendements obligataires de la zone euro, coincés dans une fourchette étroite, prédisent que cette lutte acharnée entre l’optimisme du marché et la prudence des banques centrales se poursuivra pendant un certain temps.

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