Customize this title in frenchCobras, chats sauvages et lynx : une nouvelle carte révèle les animaux sauvages gardés comme animaux de compagnie au Royaume-Uni

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Une organisation caritative souhaite que le gouvernement modifie une loi autorisant les Britanniques à garder des animaux exotiques comme animaux de compagnie.

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Le voile a été levé sur le monde secret de l’élevage d’animaux sauvages comme animaux de compagnie, grâce à de nouvelles données.

Des vipères de brousse, des guépards, un caïman et même un lynx vivaient au Royaume-Uni.

Les données proviennent de l’association caritative Born Free et révèlent toute l’étendue de la possession d’animaux exotiques au Royaume-Uni.

Leurs nouvelles données dressent un tableau inquiétant de plus de 2 700 animaux sauvages dangereux résidant légalement dans des foyers britanniques en vertu de licences autorisées par le Dangerous Wild Animals Act de 1976.

La ménagerie des animaux sauvages comprend plus de 200 chats sauvages, 250 primates et 400 serpents venimeux.

Les données régionales complètes, collectées auprès des autorités locales, sont disponibles sur la carte des animaux sauvages dangereux de Born Free.

N’importe qui peut désormais se connecter à ces nouvelles données et voir si un animal sauvage dangereux, comme un lion, un alligator ou un reptile venimeux, réside à proximité de lui.

Près de 3 000 animaux sauvages sont gardés comme animaux de compagnie au Royaume-Uni

L’organisation caritative affirme que les près de 3 000 créatures sauvages classées comme dangereuses en vertu de la loi britannique, gardées comme « animaux de compagnie » dans toute la Grande-Bretagne, sont « très préoccupantes ».

Le Dr Mark Jones, responsable des politiques chez Born Free, exprime son incrédulité face à la persistance de cette pratique : « Il est incroyable qu’à notre époque, autant d’animaux dangereux continuent d’être légalement gardés dans les maisons. »

Le Dr Jones ajoute que garder des animaux sauvages comme animaux de compagnie exotiques expose leurs propriétaires et le grand public à des risques de blessures ou de maladies et entraîne également de profondes souffrances animales.

Les créatures sauvages ont des besoins complexes

Les dangers posés par le fait de garder des créatures indomptées sont incroyablement inquiétants. Contrairement aux animaux domestiques – qui ont été élevés au fil des générations pour vivre aux côtés des humains – les créatures sauvages ont des besoins complexes qui ne peuvent être satisfaits de manière adéquate par la vie en captivité.

Les principales préoccupations de Born Free sont que garder des animaux sauvages comme animaux de compagnie peut les faire souffrir physiquement et psychologiquement, et que leur bien-être est compromis par le fait d’être gardés comme « animaux de compagnie » de la famille.

De plus, l’augmentation de la demande d’« animaux de compagnie » exotiques exacerbe la pression sur les populations sauvages déjà menacées.

Chris Lewis, responsable de la recherche sur la captivité chez Born Free, déclare : « La loi sur les animaux sauvages dangereux visait à faire de la détention de tels animaux classés comme « dangereux » une circonstance tout à fait exceptionnelle. Cependant, les recherches en cours de Born Free dressent un tableau très différent.

Lewis ajoute que le public « sera, à juste titre, choqué d’apprendre qu’autant d’animaux sont gardés par des gardiens privés ».

Quel est le risque pour le public ?

Born Free estime également que les risques dépassent les limites de la propriété privée. Ces animaux constituent une menace importante pour la sécurité publique en raison de leur instinct sauvage inné.

Confinés dans des environnements non naturels, ils restent des bombes à retardement aux comportements imprévisibles. Il y a aussi le spectre imminent des maladies zoonotiques, vecteurs potentiels de transmission de l’animal à l’homme. Il a été émis l’hypothèse que le Covid-19 proviendrait des animaux avant d’être transmis à l’homme.

Les recherches de l’organisme caritatif révèlent également plusieurs lacunes dans la réglementation. Certains conseils ignorent quelles espèces exactes sont conservées malgré les exigences légales exigeant la divulgation.

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Ils mettent également en évidence plusieurs tendances troublantes, notamment l’attrait croissant de posséder des chats exotiques, en particulier des hybrides. La possession de ces chats sauvages est en augmentation, Born Free déclarant que « l’engouement actuel semble être motivé par leur présence dans les publications sur les réseaux sociaux ».

La possession de lémuriens a également connu une augmentation, passant de 151 à 175 depuis 2020, soulignant le besoin urgent d’une réglementation plus stricte sur la propriété des primates.

Faut-il réviser la loi sur les animaux sauvages dangereux ?

À la suite de ses conclusions, Born Free appelle le gouvernement britannique à revoir la loi sur les animaux sauvages dangereux (DWAA).

Cette loi a été initialement promulguée en 1976 et modifiée en 2010. Toute personne souhaitant détenir un animal couvert par la loi sur les animaux sauvages dangereux doit demander une licence à ses autorités locales. Les personnes qui détiennent des animaux sauvages doivent également le faire de manière à minimiser les risques pour le public.

Depuis 2005, Born Free est à l’avant-garde de la campagne visant à protéger le bien-être des animaux exotiques élevés comme « animaux de compagnie ». Pourtant, leurs dernières conclusions soulignent la nécessité de disposer d’un plus grand nombre de législations existantes.

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L’organisme de bienfaisance affirme que la loi de 1976 sur les animaux sauvages dangereux est terriblement dépassée et ne parvient pas à suivre l’évolution de la compréhension scientifique et des normes sociétales.

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