Customize this title in frenchCocktails enflammés et un eurodéputé qui se fait frapper : le Parlement européen débarque en ville

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Exprimé par l’intelligence artificielle.

STRASBOURG — Quand le Parlement européen sort, ça va fort.

Une nuit qui a commencé à tinter des cocktails parmi les eurodéputés et les diplomates dans un bar clandestin chic s’est terminée à 4 heures du matin avec un fonctionnaire du Parlement gaspillé qui a frappé un eurodéputé devant une boîte de nuit.

Un immense entourage de politiciens et de membres du personnel de l’UE descend dans la ville alsacienne quatre jours par mois pour un flou frénétique de travail politique, de négociations et de vote au couteau.

Le mercredi soir, les eurodéputés et leurs assistants s’aventurent dans une poignée de bars préférés où l’étouffement et les hiérarchies institutionnelles habituelles disparaissent. Ces soirées arrosées de style voyage scolaire sont un répit crucial pour le Parlement, favorisant les amitiés au-delà des clivages politiques et offrant une soupape d’évacuation pour tout ce stress parlementaire refoulé.

Mais selon les histoires qui abondent, c’est aussi lorsque certains eurodéputés se comportent de manière inappropriée envers les membres du personnel sur les pistes de danse des clubs minables.

Strasbourg la nuit se hérisse d’histoires qui menacent de sortir.

Zombie enflammé

Pousser avec précaution sur une porte recouverte de miroir indéfinissable à l’arrière d’une pizzeria vide ouvre un portail vers un bar clandestin appelé Aedaen, qui regorge de membres de la foule de l’UE, certains portant toujours leur badge d’entrée au Parlement autour du cou.

Sous les lustres vacillants et le regard menaçant d’une tête de cerf clouée au mur, le barman allume un cocktail « Zombie » enflammé et le fait glisser le long du bar jusqu’à des diplomates aux manches de chemise retroussées et aux cols desserrés.

Vers minuit, trois eurodéputés entrent, deux verts allemands – Damian Boeselager et Niklas Nienaß – et l’eurodéputée hongroise Katalin Cseh de la faction libérale Renew – mais je suis en train de polir un whisky aigre et d’appuyer sur la porte secrète recouverte de velours pour partir.

À La Perestroïka sur le thème soviétique – où des images de Lénine et de Gorbatchev ornent les murs – je découvre que ce n’est pas le repaire de l’UE qu’il était autrefois.

La seule preuve d’eurocrates est six fonctionnaires grecs du Parlement qui ne veulent pas parler. « Cet endroit est-il pro-russe? » ai-je demandé au barman, qui s’empressa de montrer le drapeau ukrainien collé à la fenêtre.

Un comédien français du nom d’Aymeric Lompret prend un verre après le spectacle avec des amis, dont l’un travaille comme contrôleur aérien à l’aéroport de Strasbourg. Il me donne une tape dans le dos et dit qu’il a tellement d’histoires d’eurodéputés qui se conduisent mal sur les vols, mais il ne sera pas attiré.

Strasbourg la nuit se hérisse d’histoires menaçant de sortir | Patrick Hertzog/AFP via Getty Images

Il n’y a donc plus qu’à trébucher, dans les rues pavées de Strasbourg endormi, de l’autre côté du canal vers la cathédrale qui surgit monstrueusement dans l’obscurité. Un tram vide passe devant un manège barricadé.

Appelez une ambulance

Après avoir été bourdonné dans Code Bar, je fais un arrêt au stand pour me mêler aux assistants parlementaires de groupes rivaux qui étaient perchés sur des tabourets de bar en train de boire du gin tonic et de discuter d’amendements controversés à la législation agricole qui seraient négociés le lendemain.

Mais bientôt je me retrouve dans Les Aviateurs, le plus tristement célèbre des saloons strasbourgeois, où l’on danse au fond sur une estrade surélevée et où l’on sert bières et shots de tequila.

Un eurodéputé PPE suédois bien habillé – Tomas Tobé – est au bar en train de crier par-dessus la musique assourdissante pour parler. L’eurodéputé estonien d’extrême droite Jaak Madison porte un costume ; dans la rue devant l’eurodéputé que j’ai vu dans le speakeasy, Damian Boeselager, est enveloppé dans un foulard et tire sur une cigarette. J’ai l’air de le traquer.

Un autre eurodéputé – le vert allemand Erik Marquardt – et un assistant de son groupe tentent d’aider un fonctionnaire du Parlement particulièrement ivre qui est seul en T-shirt et pas en état de rentrer seul chez lui. « Où habites-tu, chérie ? » demande l’assistant, voulant lui prendre un taxi.

Mais le fonctionnaire ne veut pas ou ne peut pas le dire. Je m’éloigne quelques minutes, car je n’ai pas la patience de ces deux-là.

À mon retour, le député européen – qui ne veut qu’aider – a reçu un coup de poing mais essaie toujours patiemment d’aider.

Au bout d’un moment, nous avons appelé une ambulance et l’avons refilé aux médecins.

La plénière s’ouvre à 9 heures. C’est dans quatre heures.



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