Customize this title in frenchColère alors que la Hongrie sévit contre la communauté LGBTQ

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Budapest (AFP) – D’une lourde amende à une librairie pour avoir vendu un roman sur lequel une série à succès de Netflix est basée, à la restriction des droits à la retraite des femmes transgenres, la Hongrie durcit les mesures contre la communauté LGBTQ, cible de longue date du Premier ministre Viktor Orban.

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Son gouvernement nationaliste a adopté une loi contre la « promotion » de l’homosexualité auprès des mineurs en 2021 dans le cadre des efforts d’Orban pour inaugurer une nouvelle ère « illibérale ».

Jusqu’à présent, la loi – qui a été condamnée par Bruxelles – n’a guère été appliquée. Mais la semaine dernière, la chaîne de librairies Lira a été condamnée à une amende de 12 millions de forints (32 000 euros, 36 000 dollars) pour avoir vendu le roman graphique « Heartstopper » sur deux garçons tombant amoureux au lycée. Une série Netflix basée sur le livre a été créée en 2022, la deuxième saison devant commencer en août.

Les autorités ont déclaré que la romance adolescente de l’auteur britannique à succès Alice Oseman aurait dû être dissimulée afin que les jeunes ne puissent pas la voir.

Le gouvernement souhaite également modifier les lois sur les pensions pour empêcher les femmes transgenres de pouvoir prétendre à une pension en même temps que les autres femmes.

Amnesty International a qualifié ces mesures de « scandaleuses ». « Le gouvernement utilise ce sujet avant les élections européennes et locales de l’année prochaine pour mobiliser sa base et détourner l’attention » de ses problèmes, avec la hausse des prix et le gel des fonds de Bruxelles, a déclaré à l’AFP le directeur d’Amnesty Hongrie, David Vig.

« C’est vraiment scandaleux que des livres normaux doivent être emballés dans un État de l’UE. Cela envoie le message que les membres de la communauté LGBTQ devraient avoir honte » d’être ce qu’ils sont, a-t-il ajouté.

« Règles obscures »

Depuis 2018, la Hongrie interdit progressivement les études de genre, interdit aux gens d’enregistrer un changement de genre et interdit l’adoption par les couples de même sexe.

En avril, le Parlement a également adopté une loi encourageant les citoyens à dénoncer anonymement ceux qui « mettent en doute » le « rôle du mariage et de la famille » auprès des autorités. Il a ensuite été retiré après un tollé.

« Nous sommes préoccupés par la législation et la rhétorique politique (…) (qui) contribuent à la stigmatisation de la communauté LGBTQI+ », indique un communiqué signé par des dizaines d’ambassades étrangères avant le défilé de la fierté du week-end dernier à Budapest.

Des milliers de personnes ont participé au défilé de la fierté à Budapest © ATTILA KISBENEDEK / AFP

L’avocat Andras Szolnoki, qui était l’un des milliers de personnes à avoir participé au défilé, a déclaré que la situation était « catastrophique » dans ce pays d’Europe centrale, autrefois considéré comme l’un des plus libéraux de la région.

« Cette dictature nie l’égalité des droits. Ce qu’ils disent est ‘normal’, c’est ce qui était normal au Moyen-Âge », a déclaré à l’AFP l’homme de 58 ans.

Le gouvernement a déclaré avoir infligé à la librairie Lira une « amende de protection des consommateurs » pour avoir mis « Heartstopper » dans sa section jeunesse et ne pas l’avoir placé dans un emballage scellé.

Mais le directeur créatif de Lira, Krisztian Nyary, a accusé les autorités – qui disent que la loi vise à « protéger les enfants » – d’agir « au hasard » et a promis de contester l’amende « sans précédent ».

« Les commerçants ont essayé en vain de suivre des règles obscures », dit-il à l’AFP.

Le libraire rival Libri a également été condamné récemment à une amende pour avoir placé du contenu censé promouvoir les problèmes LGBTQ, la société regrettant un « manque de clarté » dans les restrictions du gouvernement.

‘Provocation’

Pendant ce temps, un nouvel amendement du gouvernement cherche à exclure les femmes transgenres des règles de retraite qui permettent aux femmes de prendre leur retraite plus tôt que les hommes.

« Il est inconcevable que ceux qui s’identifient soudainement comme des femmes après 39 ans de travail en tant qu’hommes profitent d’un système conçu pour reconnaître le rôle remarquable des femmes dans la société », dit le projet de loi.

Le projet de loi est considéré comme une réaction à une récente décision d’un tribunal de la ville occidentale de Veszprem, qui a permis à une femme transgenre, Elvira Angyal, de se qualifier.

Des membres d'un groupe d'extrême droite protestent contre la Pride Parade de Budapest
Des membres d’un groupe d’extrême droite protestent contre la Pride Parade de Budapest © ATTILA KISBENEDEK / AFP

Le parti au pouvoir d’Orban, le Fidesz, a immédiatement dénoncé la décision du tribunal comme « une provocation ».

Le groupe de défense des droits LGBTQ Hatter a déclaré que l’amendement « aggraverait la situation de certaines femmes transgenres, exacerbant encore la discrimination et l’exclusion auxquelles sont confrontées les personnes transgenres en Hongrie ».

« Cela ne protège pas les femmes hongroises mais propose d’adopter une règle qui viole les normes européennes pour des raisons idéologiques », a déclaré Hatter, qui a soutenu Angyal dans sa bataille juridique.

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