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Khartoum, Berlin Les forces armées soudanaises ont annoncé vendredi soir leur accord sur un cessez-le-feu de trois jours. Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur vendredi afin que les citoyens puissent célébrer la fête à la fin du ramadan, a indiqué l’armée dans un message Facebook. L’armée n’a pas donné d’heure exacte pour le début d’un éventuel cessez-le-feu. Il n’y avait initialement aucune confirmation de la rivale Rapid Support Forces (RSF).
Les deux parties avaient déjà convenu d’un cessez-le-feu à plusieurs reprises au cours des derniers jours, mais l’ont jusqu’à présent rompu à plusieurs reprises. De nombreux Soudanais sont coincés dans leurs maisons, écoles et autres installations depuis des jours. Selon l’ONU, des milliers de personnes n’ont ni nourriture ni accès aux soins médicaux. Un cessez-le-feu est une condition préalable cruciale pour d’éventuelles missions d’évacuation de ressortissants étrangers au Soudan.
Selon les médias et des témoins oculaires, de lourdes frappes aériennes et des tirs de roquettes ont eu lieu vendredi dans la capitale Khartoum. L’armée de l’air de l’armée soudanaise a tiré sur des cibles au centre et au nord de la ville et dans la ville voisine d’Omdurman.
Les attaques ont de nouveau été menées à proximité immédiate de zones résidentielles densément peuplées. Les combats durent depuis près d’une semaine maintenant. Depuis des jours, la communauté internationale fait pression pour un cessez-le-feu humanitaire, qui jusqu’à présent a toujours été contrecarré. On estime qu’environ six millions de personnes vivent dans la région de Khartoum.
La Bundeswehr a entre-temps préparé une nouvelle tentative d’évacuation de citoyens allemands, comme l’a indiqué vendredi un porte-parole du ministère de la Défense à la demande de l’agence de presse allemande. Les détails de la portée, du personnel et du matériel d’éventuelles forces d’évacuation de la Bundeswehr n’ont pas été donnés.
Selon l’OMS, au moins 413 morts
Mercredi, une tentative d’évacuation diplomatique utilisant des avions de l’armée de l’air mais sans déploiement important de soldats a été annulée car la situation sécuritaire dans la capitale assiégée était trop dangereuse pour une telle opération. L’aéroport de la capitale est au centre des hostilités depuis le début du conflit. Les diplomates se bousculent pour un cessez-le-feu résilient pour l’évacuation.
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Le gouvernement américain a également annoncé que l’armée américaine se préparait à évacuer les employés des ambassades. Une décision n’a pas encore été prise, a indiqué le directeur de la communication du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, jeudi après-midi (heure locale) à Washington. Le département d’État américain avait précédemment confirmé la mort d’un Américain au Soudan.
De violents combats entre militaires et paramilitaires se sont également poursuivis dans le reste du pays d’Afrique du Nord-Est, malgré le début des célébrations marquant la fin du mois de jeûne islamique, le Ramadan. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au moins 413 personnes ont été tuées et plus de 3 500 blessées dans les combats depuis le week-end dernier. De nombreux établissements de santé auraient dû être fermés. Le ministre soudanais de la Santé, Haitham Mohamed Ibrahim, a évoqué vendredi « un nombre très élevé de cadavres dans les rues ».
Les médiateurs internationaux avaient fait pression pour un cessez-le-feu pendant les vacances commençant vendredi à la fin du mois de jeûne islamique, le Ramadan. Vendredi, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a également appelé à l’arrêt immédiat des violences. Un cessez-le-feu de vendredi matin (06h00 CEST), que l’unité paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF) avait accepté, n’avait pas été confirmé par l’armée soudanaise.
Au lieu de cela, les habitants de Khartoum, qui étaient terrés chez eux depuis sept jours, ont signalé une intensification des combats. « La sonorité lyrique de la prière prolongée de l’Aïd est ponctuée par le staccato grotesque des bombardements/coups de feu. Quels que soient les espoirs qu’il y avait que les généraux soudanais puissent accorder un sursis humanitaire pour ce jour saint, ils ont été anéantis », a écrit le Soudanais Kholood Khair sur Twitter.
Dans ce pays du nord-est de l’Afrique, politiquement instable depuis des années, le président de facto Abdel Fattah al-Burhan, qui est le commandant suprême de l’armée, se bat avec ses troupes contre son adjoint Mohammed Hamdan Daglo, le chef du les puissantes Forces de soutien rapide (RSF) et ses unités de suprématie. Les deux hommes dirigent le pays riche en or et en pétrole d’environ 46 millions d’habitants depuis un coup d’État militaire conjoint en 2019 et un autre en 2021.
Un autre employé des Nations Unies a été tué vendredi dans les combats, selon l’Organisation des Nations Unies pour les migrations (OIM) à Genève. L’accident s’est produit à Obeid, à près de 400 kilomètres au sud-ouest de la capitale Khartoum. Samedi, trois employés du Programme alimentaire mondial sont morts au Nord-Dafour. L’organisation a alors arrêté son travail au Soudan pour des raisons de sécurité.
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