Customize this title in frenchCombien de temps le Canada brûlera-t-il ?

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La fumée est de retour. De vastes pans de l’Amérique sont à nouveau engloutis dans une brume toxique qui dérive du Canada, qui connaît sa pire saison des incendies jamais enregistrée. Notre voisin du nord a brûlé un record de 8,2 millions d’hectares jusqu’à présent cette année, envoyant des panaches de fumée jusqu’en Europe. Et, malgré les meilleurs efforts de centaines de pompiers venus du monde entier pour intervenir, les incendies ne semblent pas devoir s’éteindre de sitôt.

Le problème, c’est que le Canada n’essaie pas d’éteindre un seul incendie. À l’heure actuelle, une carte du Centre interservices des feux de forêt du Canada montre un pays tacheté de rouge avec des flammes, comme s’il était descendu d’un méchant cas de varicelle. Remarquablement, ces incendies ne sont pas regroupés dans une seule région : leur propagation est l’équivalent nord de New York et de la Californie brûlant en même temps, avec des incendies supplémentaires étirés entre les deux. Selon le CIFFC, plus de 509 incendies sont actifs au Canada, dont 253 sont classés comme « hors de contrôle ».

De même, la fumée qui descend sur l’Amérique ne provient pas d’un incendie en particulier. C’est l’effet cumulatif de toutes ces brûlures, m’a dit David Roth, un prévisionniste du centre de prévision météorologique de la NOAA, bien que celles plus proches de la frontière aient plus d’effet. Jusqu’à ce que les incendies soient complètement éteints, les Américains resteront à risque de plus de jours de fumée.

Quand tout cela sera-t-il terminé ? En général, un feu peut brûler tant qu’il contient du carburant et de l’oxygène et qu’il est suffisamment chaud pour le faire. Alors, combien de temps durent-ils généralement ? « Cette question n’a pas de réponse, ou du moins pas de réponse satisfaisante », m’a dit au téléphone Issac Sanchez, chef de bataillon des communications à Cal Fire, l’agence de lutte contre les incendies de Californie. Même si nous retirons les efforts humains de lutte contre les incendies de l’équation, différents incendies brûlent à des vitesses différentes et sur des durées différentes, selon l’endroit où ils se trouvent et ce qui brûle. « Chaque incendie est son propre événement », a expliqué Sanchez. « Il a son propre comportement. On ne peut pas les attaquer exactement de la même manière. Les incendies particulièrement graves peuvent certainement prendre des semaines ou des mois à se résoudre. Le plus grand incendie jamais enregistré en Californie, le August Complex, a brûlé pendant 87 jours, tandis que son deuxième plus grand, le Dixie fire, a brûlé pendant plus de 100 jours. En 2017, l’incendie d’Elephant Hill au Canada a brûlé pendant plus de deux mois.

Ce qui est en feu compte. Les prairies brûlent rapidement, de la même manière qu’un morceau de papier que vous jetez dans une cheminée s’effrite en cendres bien avant la bûche en dessous. Une colline en Californie peut se consumer rapidement, tandis qu’une zone plus boisée, avec des broussailles plus épaisses et plus denses, peut persister. Quelle végétation brûle, quelle quantité et à quel point elle est sèche peut accélérer ou ralentir les incendies. La majeure partie du Canada est classée comme forêt boréale—froid, forêt nordique—et une grande partie des incendies se produit dans ce type d’écosystème. Ce type de forêt a tendance à brûler à une intensité plus élevée et sur de plus grandes surfaces en raison des types d’arbres et de leur densité, m’a dit Piyush Jain, chercheur au Service canadien des forêts. Certaines forêts boréales contiennent de la tourbe, qui peut ralentir le feu, si elle est humide. Mais si cette tourbe est sèche, elle peut brûler sous terre et propager les incendies encore plus loin.

La météo compte aussi. Les températures chaudes alimentent les incendies ; le vent les répand. La neige et la pluie aident à atténuer les flammes, mettant parfois fin aux incendies. Bien que les précipitations ne les éteignent pas toujours complètement : ces dernières années, les incendies de zombies dans l’Arctique ont tranquillement couver sous le manteau neigeux tout au long de l’hiver, pour se rallumer au printemps suivant.

Enfin, l’endroit où un incendie se produit peut déterminer sa durée de vie : les incendies ont tendance à brûler en amont et peuvent avoir du mal à sauter un lac ou une rivière. La topographie de la zone modifie également son accessibilité pour les pompiers. Les zones éloignées et difficiles d’accès nécessitent parfois des équipes de pompiers parachutées, appelées smokejumpers.

Alors, quand tout cela sera-t-il terminé ? Au Canada, la durée moyenne d’un incendie de plus de 1 000 hectares (ou un peu moins de quatre milles carrés) est de 23 jours, soit un peu plus de trois semaines, selon Jain. Pendant ce temps, un incendie de plus de 10 000 hectares (environ 40 miles carrés) brûle pendant une durée moyenne de 39 jours. Certains des incendies actifs maintenant brûlent depuis des semaines; d’autres ne font que commencer : Au cours des 10 dernières heures seulement, le CIFFC a enregistré trois incendies supplémentaires.

Et les incendies actuellement enracinés sont suffisamment importants pour que personne ne puisse vraiment dire combien de temps ils dureront. « Certains de ces incendies dans [the] La forêt boréale du nord du Canada est actuellement énorme », m’a dit Bruce MacNab, responsable des systèmes d’information sur les feux de forêt à Ressources naturelles Canada. « Et il faudrait d’énormes événements de pluie pour les arrêter complètement. » Il pense qu’ils dureront probablement « encore quelques semaines ». De manière générale, la saison des incendies au Canada a tendance à commencer à décliner à l’automne. Karine Pelletier de la SOPFEU, l’agence de lutte contre les incendies de forêt du Québec, m’a dit que cette année, à moins de nombreuses périodes de pluie abondante, l’agence s’attend à ce que les opérations de lutte contre les incendies durent jusqu’en septembre.

En attendant, des millions d’Américains devront se préparer à des jours de fumée plus extrêmes. La durée exacte dépend d’un certain nombre de facteurs, y compris, littéralement, la direction dans laquelle le vent souffle.

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