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L’Europe est confrontée à des conditions météorologiques extrêmes en raison de la crise climatique. Avec des températures élevées, de faibles précipitations et une activité humaine importante impactant notre environnement naturel : en quoi la destruction des barrages est-elle bénéfique à la fois pour les écosystèmes et les populations locales ?
La suppression des infrastructures inutiles peut contribuer à éviter l’érosion des cours d’eau et les inondations, à recharger correctement les aquifères et à éviter une mauvaise qualité de l’eau.
Il existe quelque 1,2 million de barrages dans 36 pays européens et plus de la moitié d’entre eux sont abandonnés et s’effondrent.
En Europe, il y a des pays comme la France, leader du continent, et le Danemark qui démolissent ces infrastructures depuis près de 30 ans. Il a été vérifié qu’à long terme, leur suppression constitue un bénéfice direct pour la population.
Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), les barrages, déversoirs et ponceaux sapent la résilience des rivières et contribuent à accélérer la perte de nature en fragmentant les rivières et en perturbant, voire en bloquant l’écoulement naturel de l’eau, des sédiments, des nutriments et des espèces. Ils constituent également une menace pour les populations locales de poissons d’eau douce.
Malgré un mouvement croissant en faveur de la suppression des barrages, de nombreuses structures obsolètes continuent de constituer une menace pour la flore et la faune locales. La destruction de ces structures sera plus rentable pour les populations locales et garantira moins de dégâts en cas d’inondation.
En 2020, l’Agence européenne pour l’environnement a publié un rapport expliquant que l’impact négatif des barrières anti-inondation construites par l’homme dépassait les avantages potentiels. Il a révélé que jusqu’à 90 % des plaines inondables ont été dégradées du fait de la protection structurelle contre les inondations, du redressement des rivières, de la déconnexion des zones humides des plaines inondables, de l’utilisation des terres agricoles et de l’urbanisation au cours des deux derniers siècles.
D’ici 30 ans, nous connaîtrons des conditions extrêmes qui rendront l’accès à l’eau plus difficile. La restauration des rivières est essentielle pour aider les sociétés à s’adapter au changement climatique, l’eau étant l’une des principales ressources menacées par la crise climatique.
Pao, de Dam Removal Europe, a une analogie intéressante avec l’utilisation des barrages.
« Les barrages sont comme des rayons X. Il y a cent ans, lorsque les rayons X ont été découverts en médecine, c’était révolutionnaire et très positif. Mais au fil des années, on a découvert que les rayons X avaient un impact négatif sur la santé humaine. Avons-nous, au XXIe siècle, arrêté d’utiliser les rayons X dans les hôpitaux ? Non, mais nous n’irradions plus les gens pendant 40 minutes, seulement 1 seconde. Nous devons gérer les rivières non pas comme nous le faisions dans les années 50 et 60, mais avec les connaissances et la technologie du 21e siècle.«