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Les importations et les exportations de la zone euro ont diminué en décembre 2023, selon les premières données d’estimation publiées jeudi par Eurostat. Euronews Business résume les données et les conclusions.
Les premières estimations des exportations de biens de la zone euro vers le reste du monde en décembre 2023 s’élevaient à 218,7 milliards d’euros, soit une baisse de 8,8 % par rapport à décembre 2022 (239,9 milliards d’euros). Les importations en provenance du reste du monde s’élèvent quant à elles à 201,9 milliards d’euros, en baisse de 18,7% par rapport à décembre 2022 (248,3 milliards d’euros).
En conséquence, la zone euro a enregistré un excédent de 16,8 milliards d’euros dans ses échanges de biens avec le reste du monde en décembre de l’année dernière, contre un déficit de 8,5 milliards d’euros en décembre 2022.
Moins de carburant et de produits manufacturés achetés
Même si les importations de l’UE ont dépassé les importations hors UE en décembre 2023, elles ont tout de même diminué de 3,9 % par rapport à novembre 2023. Cela s’explique principalement par la baisse des achats de carburants, qui ont chuté de 38,3 %, ainsi que de produits manufacturés, qui ont chuté de 12,4 %.
Les achats de matières brutes ont également diminué de 19,6 %, tandis que les achats de produits alimentaires ont diminué de 7,3 %. Les machines et matériels de transport ont chuté de 9,8%.
Les importations en provenance de Norvège, de Russie, de Chine, du Royaume-Uni et de Suisse ont connu les plus fortes baisses.
Les exportations de l’UE se sont élevées à 14,6 milliards d’euros en décembre 2023, en baisse de 4,5 % par rapport à novembre 2023. C’est légèrement moins que les exportations hors UE de 15,3 milliards d’euros en décembre, qui sont restées les mêmes que le mois précédent.
Les exportations de l’UE ont chuté en décembre principalement à cause d’une baisse de 25,4% des exportations de carburant, principalement due à une baisse des exportations de pétrole brut vers la Pologne. De plus, les produits manufacturés ont chuté de 9 %.
Les exportations de matières brutes ont également chuté de 11,4%, tandis que les machines et matériels de transport ont plongé de 7,6%. Les exportations vers la Norvège, le Japon, la Suisse et la Russie ont connu les plus fortes baisses.
Les attaques en mer Rouge et la lente croissance constituent un défi pour l’UE
Même si la zone euro a réussi à éviter une récession en 2023, le début de 2024 est resté assez timide. La Commission européenne a réduit à 0,9% la prévision de croissance de l’UE pour 2024, tandis que la zone euro devrait connaître une croissance de 0,8%.
L’inflation devrait également diminuer plus que prévu. Cela a suscité de nouveaux espoirs selon lesquels la Banque centrale européenne (BCE) pourrait éventuellement réduire ses taux d’intérêt plus tôt que prévu, dès l’été de cette année, voire au printemps.
Cependant, la BCE a toujours mis en garde contre les dommages potentiels d’une réduction des taux trop rapide ou trop précoce et a réitéré qu’elle adopterait une approche de politique monétaire dépendante des données. Cela garantira que l’inflation soit bel et bien maîtrisée avant que des mesures d’assouplissement monétaire ne soient prises.
Les attaques en cours sur la mer Rouge pourraient également perturber considérablement les importations et les exportations de la Chine et du Japon, les routes asiatiques étant les plus touchées. Cela est dû au fait que plusieurs compagnies maritimes telles que Maersk, Hapag Lloyd et Mediterranean Shipping Company (MSC) ont dû suspendre leurs transits par la mer Rouge et le canal de Suez en raison de l’augmentation des attaques contre les navires commerciaux.
Cela pourrait à son tour faire monter le prix de plusieurs produits et perturber la disponibilité d’autres, contre lesquels Tesco, Marks and Spencer, Next et plusieurs autres détaillants ont déjà mis en garde.