Customize this title in frenchConseil des affaires étrangères: allocution à la presse du haut représentant Josep Borrell à son arrivée

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Bonjour à tous,

Nous voilà à nouveau pour un nouveau Conseil des Affaires étrangères avec – plus ou moins – les mêmes points à l’ordre du jour.

Les problèmes géopolitiques les plus importants aujourd’hui, comme vous pouvez le comprendre, sont l’Ukraine, Gaza, la Biélorussie et Haïti. Ces crises déterminent la stabilité régionale et mondiale. Le Conseil en discutera.

Nous aurons avec nous deux invités importants – par vidéoconférence : le secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken et le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine. [Dmytro Kuleba].

J’espère que nous adopterons enfin des décisions importantes aujourd’hui. Premièrement, le Fonds d’assistance ukrainien, avec un complément à la Facilité européenne de soutien à la paix de 5 milliards d’euros, dont on parle depuis des semaines. J’espère qu’aujourd’hui les ministres approuveront définitivement cela afin d’accroître notre soutien militaire à l’Ukraine, qui est indispensable.

Concernant le soutien à l’Ukraine, comme je l’ai dit à la dernier Conseil des Affaires étrangèresj’espère – certainement – [to] avoir un accord politique des ministres sur les bénéfices exceptionnels provenant des actifs russes, qui ont été gelés. J’espère qu’une décision politique sera enfin prise pour exploiter cette manne, non pas le capital mais les revenus, afin d’augmenter notre capacité à financer la défense de l’Ukraine. J’espère qu’aujourd’hui un accord politique sera trouvé afin de pouvoir enfin agir à ce sujet. Ainsi, le Fonds d’assistance ukrainien, d’une part, et le [proceeds from the] d’autre part, les avoirs gelés.

Nous adopterons un ensemble de sanctions pour l’assassinat d’Alexei Navalny et aussi, je l’espère, pour le Hamas et les colons extrémistes. Nous n’avons pas réussi à parvenir à un accord sur ce point lors du dernier Conseil des affaires étrangères. Il semble qu’aujourd’hui tout le monde soit d’accord pour imposer des sanctions à la fois : au Hamas et aux colons violents qui harcèlent les Palestiniens en Cisjordanie.

Nous voyons que la Russie continue d’attaquer les civils, avec la dernière attaque à Odessa qui a fait de nombreuses victimes. [last Friday]. Nous avons vu les élections russes et un déclaration du 27 [Member States] seront émis.

Mais je veux m’attendre à ce que ces élections n’aient pas été libres et équitables, sans observation de l’OSCE, dans un environnement très restreint. C’est ce que je peux dire diplomatiquement, mais plus encore, cette élection a été basée sur la répression et l’intimidation. Et être détenu sur les territoires ukrainiens occupés, violant la souveraineté ukrainienne.

Ensuite, le Moyen-Orient, la situation à Gaza. Gaza était avant la guerre la plus grande prison à ciel ouvert. Aujourd’hui, c’est le plus grand cimetière à ciel ouvert. Un cimetière pour des dizaines de milliers de personnes, mais aussi un cimetière pour bon nombre des principes les plus importants du droit humanitaire. Telle est la triste situation à Gaza. J’espère que les ministres discuteront, afin de préparer le prochain Conseil européen, d’une révision de la position commune de l’UE. Entre-temps, aujourd’hui, les Nations Unies publieront une déclaration sur la situation humanitaire à Gaza, et nous publierons une déclaration de ma part et de celle du commissaire [for Humanitarian Aid and Crisis Management, Janez] Lenarčič à ce sujet.

Et enfin, c’est aujourd’hui le premier anniversaire de l’Accord d’Ohrid. Le temps passe vite, cela fait déjà un an que nous sommes parvenus à un accord entre le Kosovo et la Serbie afin d’avancer vers la normalisation [of their relations]. Malheureusement, malgré le soutien considérable de l’Union européenne et de la communauté internationale, la Serbie et le Kosovo ont réalisé des progrès très limités.

Il y aura bientôt une nouvelle réunion des négociateurs en chef ici à Bruxelles. Je suis vraiment désolé que cet accord [which] était très difficile à atteindre, n’a pas été mis en œuvre. Nous continuerons à faire pression sur les deux parties pour avancer. Mais un an plus tard, la mise en œuvre n’a pas vraiment répondu à mes attentes.

C’est le programme d’aujourd’hui.

Questions et réponses

Q. L’accord d’association avec Israël, demanderez-vous aux ministres de [inaudible]

Écoutez, lorsque nous discuterons de la situation au Moyen-Orient, il est certain que deux États membres ont demandé à analyser l’accord d’association du point de vue. Je demanderai aux ministres d’en débattre. Il s’agit d’un débat d’orientation politique. Et, selon à les résultats, nous procéderons d’une manière ou d’une autre. Nous ne parlons pas d’une suspension totale de l’accord d’association, ce serait une mesure pour le [European] Commission à proposer. Nous parlons de la dimension politique fondée sur le respect du droit humanitaire et des principes humanitaires – article 2 de l’accord d’association. Il appartient au Haut Représentant de demander aux membres du Conseil ce qu’ils en pensent, et voyons quel sera le résultat.

Q. Monsieur Borrell, vous avez dit avec un langage assez fort concernant Gaza de la part des dirigeants de l’UE lors du sommet de cette semaine. Suffit-il de demander des pauses humanitaires, ou un cessez-le-feu, ou faut-il davantage d’actions ?

Eh bien, de plus en plus, je pense que l’opinion publique, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis – et je viens des États-Unis – je vois l’opinion publique bouger de plus en plus, exprimant son inquiétude et demandant des actions. On voit le leader du Parti démocrate demander des élections en Israël pour remplacer le gouvernement, ce qui a suscité d’importantes réactions. Comme vous l’avez vu, Chancelier [of Germany, Olaf] Scholz, affirmant que les Européens ne peuvent pas rester assis à regarder comment le peuple palestinien meurt de faim.

[On] Du côté égyptien de la frontière, il y a de la nourriture accumulée dans les stocks depuis des mois. Tandis que de l’autre côté de la frontière, des gens meurent de faim. Eh bien, c’est quelque chose qui nécessite une certaine réaction, il ne suffit pas d’exprimer nos inquiétudes mais de prendre des décisions. J’espère que le Conseil européen en discutera et voir.

Lien vers la vidéo : https://audiovisuel.ec.europa.eu/en/video/I-254705

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