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L’Organisation mondiale de la santé a levé l’urgence internationale du COVID-19, mais exhorte le monde à rester vigilant
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle ne considérait plus la propagation du COVID-19 comme une urgence mondiale.
Après 3 ans de pandémie, le déclassement a été annoncé car l’OMS considère la baisse constante de la mortalité due au COVID-19 comme encourageante.
« Le nombre de décès signalés par coronavirus a maintenant diminué de 95% par rapport au début de cette année », a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Mais David Nabarro, envoyé spécial de l’OMS sur le COVID-19, a déclaré qu’il était important que le monde ne baisse pas la garde.
« L’OMS demande à tous les gouvernements de ne pas se comporter comme s’il avait disparu », dit-il. « Mais en fait, pour lui accorder le bon niveau d’attention en gardant le problème sous surveillance, en s’assurant que les gens sont vaccinés et en gardant un œil très très attentif pour toute autre variante qui pourrait émerger. »
Alors, cette rétrogradation est-elle la bonne décision ? Et qu’est-ce que cela va changer pour les pays et les gens ordinaires ?
Les systèmes de santé publique se redressent
Selon l’OMS, plus de sept millions de personnes sont mortes du COVID-19. Le coronavirus a sapé la santé de l’économie mondiale, enfermé les gens chez eux et même mis beaucoup d’entre eux au chômage.
Mais les systèmes de santé ont-ils maintenant acquis suffisamment d’expérience pendant la pandémie de coronavirus pour être plus efficaces lors d’une future pandémie ?
Dans l’une des dernières études, des experts de l’OMS ont analysé la situation dans 139 États. Les experts ont conclu que les services de santé connaissent désormais beaucoup moins de perturbations qu’en 2020 et sont dans un état de reprise progressive.
Sur les 139 États, moins de 25 % des pays ont signalé des interruptions dans la fourniture de services médicaux. Alors qu’en juillet-septembre 2020, 59% des pays ont signalé des problèmes de ce type.
Ceux-ci comprennent les services de santé reproductive, les vaccinations, les soins aux personnes âgées, les maladies transmissibles et non transmissibles, les soins aux mères, aux nouveau-nés et aux adolescents, les services de dépistage et de diagnostic.
Le monde doit se préparer à de nouvelles pandémies
L’OMS a exhorté le monde à bien se préparer au début de la pandémie de COVID-19. Le rétablissement des services de santé essentiels est essentiel, car les perturbations pourraient avoir des effets néfastes sur la santé des populations et des individus encore plus importants que la pandémie elle-même.
Le 12 février 2018, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’exprimant lors du sommet de Dubaï, a déclaré : « Une épidémie dévastatrice peut commencer dans n’importe quel pays à tout moment et faire des millions de morts parce que nous ne sommes pas prêts, parce que nous restons vulnérables. «
Dix mois plus tard, la triste prédiction s’est réalisée.
Dans quelle mesure devons-nous encore nous préoccuper de la COVID-19 afin de ne pas répéter les erreurs du passé ? De quels facteurs devrions-nous tenir compte dans notre vie quotidienne ?
Selon le rapport de l’organisation, la plupart des pays ont fait des progrès dans l’intégration de la lutte contre le COVID-19 dans le système standard de soins de santé. La vaccination reste un outil efficace. 80 à 90 % des pays ont pleinement intégré dans leur pratique de routine : les services de vaccination, de diagnostic et de prise en charge de la COVID-19 et les services de soins aux survivants de la COVID-19.
Quels plans sont en place pour faire face aux futures pandémies ?
Les agents pathogènes respiratoires ont été et continueront d’être une menace mondiale majeure avec le potentiel de provoquer une pandémie. Les conséquences sont bien connues : taux de mortalité élevés, systèmes de santé surchargés, déstabilisation de l’économie mondiale et inégalités croissantes dans l’accès aux services de santé. Les pays mettent-ils encore suffisamment l’accent sur les dangers liés au virus ? Quels plans sont en place pour faire face aux futures pandémies?
Pour aider les pays à mieux se préparer aux futures pandémies, l’OMS a lancé fin avril une nouvelle initiative qui fournit des conseils sur la manière de planifier de manière globale pour répondre à tout agent pathogène respiratoire, compte tenu de la prévalence de nombreux groupes.
Appelée PRET, cette initiative est conçue pour assurer la préparation et la résilience face aux nouvelles menaces. Il rassemble les derniers outils et approches d’apprentissage collaboratif et d’action collective développés pendant la pandémie de COVID-19 et d’autres urgences de santé publique.
L’OMS invite les pays à :
- Mettre à jour les plans de préparation à la pandémie
- Améliorer la communication entre les services concernés.
- Cela comprend la conduite d’exercices conjoints, le partage des meilleures pratiques, des défis et des opportunités.
- Sur la base de l’expérience acquise pendant la pandémie de coronavirus, allouer des fonds pour des activités de préparation à de nouvelles urgences de santé publique.
La science ne reste pas immobile
2 000 scientifiques et 600 hôpitaux de 52 pays participent à l’étude dite Solidarité. Il s’agit d’une collaboration internationale sans précédent pour trouver des remèdes vitaux contre le COVID-19.
Les scientifiques évaluent trois médicaments qui pourraient compléter l’arsenal des médicaments utilisés conformément au protocole national. L’étude a porté sur 14 200 patients hospitalisés.
Selon des résultats préliminaires, le remdesivir, l’hydroxychloroquine, le lopinavir et l’interféron sont peu efficaces chez les patients hospitalisés avec le COVID-19.
Le PRET est une évolution de l’approche de l’OMS en matière de préparation à une pandémie basée sur une approche objective plutôt que sur des maladies spécifiques. L’OMS continuera d’élaborer et de diffuser des directives spécifiques à chaque maladie selon les besoins.