Customize this title in frenchCraintes pour l’ancienne Cyrène après les inondations en Libye

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Benghazi (Libye) (AFP) – Les inondations qui ont tué des milliers de personnes dans la ville libyenne de Derna ont également inondé l’un des principaux sites antiques du pays, menaçant d’effondrement ses monuments classés par l’UNESCO, a déclaré un récent visiteur et un archéologue de renom. Publié le: 20/09/2023 – 14:19 4 minutes Les dommages immédiats aux monuments de Cyrène, dont le temple de Zeus du IIe siècle après J.-C., plus grand que le Parthénon d’Athènes, sont relativement mineurs, mais l’eau qui circule autour de leurs fondations menace de futurs effondrements, a déclaré le chef de la mission archéologique française en Libye. Vincent Michel, a déclaré à l’AFP.Installée sur l’île grecque de Santorin vers 600 avant JC, Cyrène fut l’un des principaux centres du monde classique pendant près d’un millénaire avant d’être en grande partie abandonnée à la suite d’un tremblement de terre majeur en 365 après JC. Son nom perdure en Cyrénaïque, nom historique de l’est de la Libye. Les eaux de crue restent emprisonnées autour de certains des principaux monuments de Kyrene, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’intégrité de leurs fondations. © – /UGC/AFP L’UNESCO a déclaré ses monuments survivants site du patrimoine mondial en 1982. Lorsque le renversement du dictateur de longue date Mouammar Kadhafi lors d’un soulèvement soutenu par l’OTAN a marqué le début de années de conflit et de négligence, l’UNESCO a ajouté le site à sa liste du patrimoine mondial en péril en 2016.Selon Claudia Gazzini, spécialiste de la Libye au sein du groupe de réflexion International Crisis Group, qui s’est récemment rendue sur le site, une grande partie reste gorgée d’eau quelques jours après les pluies torrentielles déclenchées par la tempête Daniel les 10 et 11 septembre.Par endroits, d’anciens murs se sont effondrés, bloquant les cours d’eau qui draineraient normalement ce site tentaculaire, qui abrite également une nécropole hors de ses murs aussi grande que la ville elle-même. »Il y a une rue bordée d’anciens murs qui relient les niveaux supérieur et inférieur par lesquels l’eau de pluie s’échapperait normalement, mais de gros rochers sont tombés, bloquant l’écoulement », a déclaré Gazzini à l’AFP par téléphone depuis Benghazi, la principale ville de l’est de la Libye. »Au niveau inférieur, il y a aussi de l’eau sale qui jaillit continuellement du sol au milieu des ruines », a-t-elle déclaré, ajoutant que ni les habitants du village voisin de Shahat, ni un responsable de la division locale des antiquités qu’elle a rencontré là-bas, n’ont pu le faire. dis-lui d’où ça vient. Des rochers tombés bloquent la rue principale reliant les niveaux supérieur et inférieur de la ville antique par laquelle l’eau de pluie s’écoulerait normalement © – /UGC/AFP « Si l’eau continue à affluer et reste emprisonnée dans le site, le mur de soutènement pourrait s’effondrer, emportant avec lui une grande partie des ruines », a-t-elle expliqué.Des fondations fragiliséesL’archéologue français Michel, qui connaît bien le site pour avoir travaillé 10 ans dans une autre partie de la zone, a déclaré avoir pu analyser des photos des monuments prises après les inondations. »Pour l’instant, il n’y a pas de destruction majeure à Cyrène, les monuments sont toujours debout », a-t-il déclaré. »Mais les torrents d’eau, de terre et de roche ont creusé des ravins dans les rues anciennes, notamment sur la Voie Royale, et les principaux dégâts sont encore à venir car l’eau s’est répandue sur une vaste zone et a fragilisé les fondations des monuments. Des blocs de marbre qui faisaient partie de l’auditorium de l’ancien amphithéâtre de Cyrène sont éparpillés sur le sol après avoir été délogés par les pluies torrentielles qui ont accompagné la tempête Daniel. © – /UGC/AFP « Comme la pierre de la région est de mauvaise qualité, les monuments risquent de s’effondrer faute de bonnes fondations », a-t-il ajouté.La nécropole adjacente a été inondée par « des centaines de mètres cubes d’eau qui ont déplacé et submergé certaines tombes », a-t-il ajouté.Michel s’est également dit préoccupé par les risques de pillages au lendemain des inondations, qui ont tué plus de 3 000 personnes et laissé des dizaines de milliers de sans-abri. Le site situé dans les montagnes de Jebel al-Ahkdar, à l’intérieur des terres de la côte méditerranéenne, est normalement populaire auprès des visiteurs pour ses vues panoramiques. Mais les Libyens ont des inquiétudes plus pressantes après les inondations meurtrières.Michel a déclaré que ses inquiétudes avaient été partiellement apaisées par la mobilisation rapide du département des antiquités libyens, qui avait déjà demandé l’aide de la mission archéologique italienne pour protéger Cyrène et de la mission française qu’il dirige pour protéger deux sites voisins. L’accumulation d’eau derrière l’ancien mur de soutènement du site fait craindre qu’il ne cède, provoquant l’effondrement de monuments lors d’un glissement de terrain. © – /UGC/AFP L’objectif est de « s’associer aux autorités locales en coordination avec l’UNESCO pour relever les principaux points de faiblesse des monuments et constater toute détérioration », a précisé Michel. Des actions devraient alors être entreprises pour réparer le drainage du site et consolider les fondations des monuments. © 2023 AFP

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