Customize this title in frenchCritique de « Coup de Chance »: le léger thriller français de Woody Allen

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Incroyablement, Woody Allen a réalisé un autre film. Le thriller moral luxuriant « Coup de Chance », sur l’infidélité et le meurtre dans la Ville Lumière, est son 50e long métrage. Il a été supposé que ce serait son dernier, même par Allen, qui a 88 ans. Là encore, il a tourné de nombreux « derniers » films, si l’on compte les acteurs qui ont dit regretter de travailler avec lui, les accords de financement qui ont été annulés et le public qui l’a abandonné en tant que géant créatif fonctionnant à la vapeur.

« Coup de Chance » représente également une première ignominieuse : le premier film qu’il a réalisé depuis la série documentaire explosive de 2021 « Allen v. Farrow » a renforcé pour beaucoup la crédibilité des allégations d’abus sexuels sur des enfants contre Allen par Dylan, la fille de Mia Farrow. Sommes-nous surpris que quelqu’un qui a inlassablement réalisé un film par an pendant des décennies (souvent un grand film après l’autre) ignore son statut de paria et trouve les moyens de continuer ?

Ou que la France – un pays où les artistes en proie à des scandales ont longtemps trouvé refuge – se mobiliserait pour offrir à Allen un décor pittoresque, en l’occurrence pour l’un de ses récits de meurtres les plus pratiques à la « Crimes and Misdemeanors », « Match Point ». » et « L’homme irrationnel » ? Nous voici à nouveau dans l’un des milieux haut en couleur d’Allen, du jazz sur la bande originale et le directeur de la photographie divin Vittorio Storaro éclairant le tout.

Allen a réalisé plus d’une poignée de films en Europe, mais toujours avec des stars anglophones. Pour « Coup », il s’est tourné vers des acteurs français accomplis. Le casting est dirigé par Lou de Laâge et Melvil Poupaud dans le rôle d’un couple aisé et Niels Schneider dans le rôle du perturbateur. Le résultat porte parfois l’odeur de quelque chose à la fois rafraîchissant et nostalgique : moins un projet de vacances et plus proche d’un hybride imaginé de Dostoïevski, Eric Rohmer et Claude Chabrol, dans lequel une étincelle romantique gênante mène à une résolution de problèmes de sang-froid.

Melvil Poupaud dans le film « Coup de Chance ».

(Gravier Productions)

Nous sommes accueillis par Fanny (De Laâge), jeune directrice d’une maison de vente aux enchères parisienne, qui rencontre son ancien copain d’école Alain (Schneider). Son charisme bohème attentif et citant la poésie l’amène à remettre en question la vie mondaine superficielle qu’elle mène avec son mari-homme d’affaires Jean (Poupaud). Cependant, derrière le comportement affectueux et grégaire de Jean se cache un homme jaloux qui aime chasser (ce que Fanny aurait dû prendre en considération) et qui, selon la rumeur, serait assez impitoyable pour s’être débarrassé d’un ancien collègue. (Les ragots sont des bavardages amusants parmi son cercle d’amis, un détail que l’on pourrait découvrir pendant des heures dans le contexte de la propre infamie d’Allen.)

Si « Coup de Chance » est une sortie pour Allen, c’est au moins une sortie gracieusement réalisée. Voir où il va ne dévalorise pas son attrait léger en tant que conte de chien hirsute sur le regret, le pouvoir et la chance. Il bénéficie également d’une poignée de performances solides, notamment de De Laâge, qui anime la première moitié, et de Valérie Lemercier dans la seconde, dans le rôle de la mère inquiète de Fanny.

Mais c’est aussi un rappel de la paresse de la production d’Allen au cours de la dernière décennie, comme si sa première ébauche était à l’écran – la première ébauche d’une resucée, en plus. Ce qui fonctionne nous dissuade rarement de soupçonner que nous sommes loin de ce qui était mordant et évocateur dans « Crimes » ou d’une élégance effrayante dans « Match Point », de sombres fantasmes qui réfutaient la blague d’autodérision de « Stardust Memories » sur ses fans. préférant « les premiers, les plus drôles ».

Qu’on le déteste ou qu’on le défende, Allen n’a plus rien à prouver. Et comme le montre « Coup », il est finalement devenu quelque chose de non controversé, du moins à l’écran : un artiste qui se laisse aller à la répétition et à l’inconséquence légère.

« Coup de chance »

En français avec sous-titres anglais

Notation: PG-13, pour les éléments thématiques, un peu de violence et du matériel suggestif

Durée de fonctionnement : 1 heure, 36 minutes

Jouant: Maintenant au Laemmle Monica Film Center, West Los Angeles ; Centre-ville de Laemmle, Encino ; Laemmle Claremont

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