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21 juin 2000 : l’Écosse devient le premier pays du Royaume-Uni à abroger la loi homophobe Section 28
Le mois de la fierté au Royaume-Uni englobe également l’anniversaire de la fin de l’une des pires lois contre les homosexuels dans le pays. Après les terribles mauvais traitements infligés à d’innombrables homosexuels, y compris des personnes comme Alan Turingle Royaume-Uni a finalement décriminalisé l’homosexualité en 1967.
Alors que la dépénalisation était une étape importante, la loi sur les délits sexuels de 1967 n’a pas fait grand-chose pour réprimer la discrimination à laquelle les homosexuels étaient confrontés dans la société britannique. Comme une grande partie de la société s’opposait toujours avec ferveur au soutien des homosexuels vivant ouvertement, les gouvernements ont décidé qu’il valait mieux arrêter l’éducation sur l’homosexualité malgré le processus de dépénalisation.
Cet écrasement de l’éducation a d’abord eu lieu en Écosse. Les dispositions de la LEA pour le programme scolaire de 1979 ont obligé les écoles à publier ce qu’elles enseignaient aux enfants. L’année suivante, la loi sur la justice pénale de 1980 a décriminalisé l’homosexualité en Écosse, mais avec elle est venue la directive selon laquelle tous les programmes scolaires ne devraient pas inclure l’homosexualité.
En 1981, une approche similaire avec les programmes scolaires a été adoptée en Angleterre et au Pays de Galles. Bien que l’homosexualité soit désormais légale dans tout le pays, elle est chassée de l’éducation des enfants.
Comme aujourd’hui, la manière dont les homophobes luttent contre la communauté LGBTQ+ passe souvent par des arguments sur la manière dont les enfants sont élevés. Pour de nombreux homophobes, la peur que les gens soient transformés en leur identité par l’exposition à du matériel éducatif sur les identités queer est une force motrice pour que les informations éducatives sur les identités queer soient retirées des écoles.
Cela conduit souvent des politiciens et des commentateurs de droite à proposer des exemples fabriqués ou exagérés de médias queer influençant les enfants. Tout comme aujourd’hui, les commentateurs américains ont fabriqué des histoires sur les bacs à litière dans les écoles pour les enfants trans pour susciter un sentiment anti-trans, les années 80 au Royaume-Uni n’étaient pas différentes.
Au cours de la campagne électorale de Margaret Thatcher en 1987 pour sa réélection au poste de Premier ministre, le Parti conservateur de Thatcher a affirmé que le Parti travailliste de gauche voulait que les écoliers lisent des livres comme « Young, Gay and Proud ».
Alors que « Young, Gay and Proud » est un premier travail populaire sur l’apprentissage de la confiance en son identité queer, il a été la pierre angulaire d’une attaque de droite contre le financement de l’éducation LGBTQ+ dans les écoles.
Après l’élection de Thatcher, l’article 28 n’a pas tardé à être approuvé en 1988. La nouvelle loi a empêché les autorités locales de promouvoir l’homosexualité. A l’époque, l’épidémie de VIH/SIDA faisait toujours rage. De nombreux jeunes homosexuels grandissaient dans un monde qui refusait de discuter de leur identité sous un jour positif.
Bien qu’il n’y ait eu aucune poursuite réussie d’enseignants en vertu de l’article 28, il était toujours incroyablement puissant pour empêcher les médias d’éducation de discuter de l’homosexualité dans les écoles, ainsi que pour retirer des fonds de LGBTQ+ initiative de l’époque.
L’article 28 a duré plus d’une décennie. Ce n’est qu’à ce jour en 2000 que les politiciens écossais ont pour la première fois abrogé la loi au Parlement écossais.
Il a fallu attendre 2003 pour que l’Angleterre et le Pays de Galles emboîtent le pas. Enfin, en 2010, la loi sur l’égalité a été adoptée, rendant illégales toutes les formes de discrimination à l’égard du sexe et de la sexualité.
Pourtant, pourquoi il est toujours si important de parler des dangers de l’article 28, c’est que 23 ans plus tard, les politiciens de droite utilisent toujours le langage de sa création pour légiférer davantage contre les identités queer, en particulier pour les personnes trans.
Cette semaine, le premier ministre conservateur Rishi Sunak publiera des conseils aux écoles qui s’efforceront d’empêcher les enfants de faire la transition, tout en obligeant les enseignants à informer les parents de l’identité de genre de leurs enfants.
C’est un retour choquant à la culture discriminatoire des années 80 et un rappel continuel que la lutte pour l’égalité des droits pour la communauté LGBTQ+ n’est pas terminée.