Customize this title in frenchDans la bibliothèque des parfums

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Statut : 23/04/2023 15h30 Il n’y a qu’un seul endroit comme celui-ci dans le monde et ce n’est pas un hasard si c’est à Versailles, en France : Des milliers de parfums sont conservés à l’Osmothek. Cela montre la créativité d’une industrie. Par Stefanie Markert, ARD Studio Paris Pas « Small Talks », mais « Smell Talks » est le nom du dernier podcast que l’Osmothek aide à créer. Elle est basée sur le campus de l’Université de la Parfumerie, de la Cosmétique et des Arômes Alimentaires de Versailles, qui forme chaque année 100 parfumeurs – appelés dans le jargon technique « nez » -. Logo RDM Stéfanie Markert Studio ARD Paris Stockage au plus haut niveau de sécurité Seuls quelques-uns sont autorisés dans l’aile de haute sécurité de l’Osmothek. La réalisatrice Anne-Cécil Pouant s’ouvre et explique : « Nous voici au cœur de l’Osmothek – au sous-sol où 5 000 parfums sont conservés dans des réfrigérateurs à douze degrés dans des flacons en verre teinté, dont 850 qui ne sont plus disponibles, et des milliers de les matières premières qui nous le rendent possible permettent de refaire des parfums selon des formules originales. » Cependant, l’Osmothek ne conserve pas les formules au sous-sol, mais dans un coffre-fort bancaire. Il n’est ouvert que selon le protocole de sécurité le plus strict – presque comme une valise nucléaire. Le parfum a trois ennemis : la lumière, la chaleur et l’oxygène. C’est pourquoi chaque parfum dans le flacon est scellé avec du gaz argon, qui est plus lourd que l’air. Créé il y a 30 ans « Des experts autour de Jean Kerléo ont travaillé en compagnie de parfumeurs français il y a plus de 30 ans pour classer les parfums et en dresser une sorte d’arbre généalogique », explique le directeur Pouant. « Ils voulaient l’avoir sous le nez, sentir l’histoire de la parfumerie. C’est comme ça que l’idée de l’Osmothek est née. » Son fondateur a un nez fin et distingue 2000 senteurs. Même à la retraite, Kerléo ouvrait toujours sa valise pour les ateliers – avec des flacons pleins d’essences et d’arômes. Qu’est-ce qu’un parfum ? « Pour moi, c’est un sentiment qui s’exprime à travers un parfum », explique le fondateur de l’Osmothek. « Il doit durer longtemps, embellir la vie et compléter sa personnalité comme une nouvelle coiffure. Un parfum doit être comme un rayon de soleil par une journée maussade et séduire. » Le sens sous-estimé Kerléo a reconstitué des parfums comme celui du roi de l’empire parthe en Iran au 1er siècle de notre ère. Dans les annales, les 27 ingrédients ont été trouvés – miel, huile d’ébène, vin, épices, myrrhe et résine, mais pas les quantités. Son odorat a assemblé le puzzle. Ce sens a été sous-estimé, dit Kerléo – jusqu’à ce que sa défaite contre Covid lui fasse réaliser à quel point c’est important. « Le nez : vous avez toujours pensé que vous n’en aviez pas besoin. Le goût est important. Mais nous goûtons à 90 % grâce à notre odorat. Sans lui, vous n’avez plus envie de rien. » Facteur économique valant des milliards Mais l’âge d’or de la parfumerie, où les bons produits naturels rencontraient de nouvelles molécules de synthèse au milieu du XXe siècle, est révolu pour le vieux maître. « L’industrie ne prend pas de risques avec les substances les plus chères et les plus rares si elle veut lancer avec succès un nouveau parfum sur le marché », déplore Kerléo. « Les ingrédients difficiles à trouver ou qui pourraient être critiqués d’un point de vue environnemental sont remplacés. Nous sommes donc à une autre étape. » Indépendamment de cela, l’industrie française du parfum est un moteur économique qui vaut des milliards. Elle a augmenté ses exportations de 30 % en 2022, notamment vers l’Allemagne. L’Osmothek est une charnière importante : c’est comme une ruche – de nouveaux parfums volent chaque jour et témoignent de la créativité de l’industrie. A la recherche de l’odeur de Napoléon La Bibliothèque des Parfums transmet leur savoir. Même les petits nez des enfants de deux ans apprennent à renifler. Isabelle Chazot dirige le Conseil scientifique de l’Osmothek : « Nous organisons plus de 100 ateliers par an sur l’histoire de la relation entre l’homme et le parfum », explique-t-elle. « Ils ont d’abord honoré leurs dieux avec des parfums, se sont débarrassés des puanteurs, ont guéri les maladies – puis le parfum est devenu une arme de séduction. Aujourd’hui, il fait partie du bien-être et exprime l’individualité de chacun. » Dans le « Show Room », les invités voient 500 flacons de parfum et un orgue à parfum. Vous apprendrez quelle sorte d’eau sentait Napoléon lorsqu’il était en exil à Sainte-Hélène ou comment sentait le parfum de la « Reine de Hongrie » du 14ème siècle, dans lequel l’alcool distillé avec des fleurs et du romarin a été utilisé pour la première fois . « C’est ça l’osmothèque. Ça préserve aussi les émotions », dit Chazot. « Les senteurs déclenchent en nous des émotions, en fonction de ce que nous avons vécu. Les parfums touchent la mémoire individuelle, mais aussi la mémoire collective de toute une époque. » Les parfumeurs Osmothek visitent également les maisons de retraite et les prisons. Le parfum de l’amour adolescent ? Le parfum de la liberté ? Tout dans la bouteille. L’Osmothek de Versailles – Dans la seule bibliothèque de parfums Stefanie Markert, ARD Paris, le 21 avril 2023 11h11

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