Customize this title in frenchDans l’est de l’Ukraine, tenant la ligne, attendant d’attaquer

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 15/04/2023 – 17:32Modifié: 15/04/2023 – 17:30 Kramatorsk (Ukraine) (AFP) – Dans une tranchée boueuse sous le feu des forces russes à 200 mètres de là, des militaires ukrainiens blessés alors qu’ils tenaient la ligne près de la bataille la plus sanglante de l’invasion de Moscou font face à une extraction précaire. « Si quelqu’un n’a pas de chance, nous devons le transporter entre un et trois kilomètres jusqu’à l’endroit le plus proche où il peut être récupéré », a déclaré à des journalistes de l’AFP un soldat ukrainien qui se fait appeler Begemot à plusieurs kilomètres de la ville assiégée de Bakhmut. »Même une blessure légère peut être mortelle dans ces conditions », a-t-il ajouté, le bruit de l’artillerie tonnant derrière lui. La difficulté de transporter les troupes blessées n’est qu’un des nombreux facteurs qui dictent le moment d’une contre-offensive ukrainienne très attendue contre les positions russes sur la ligne de front tentaculaire.L’Ukraine serait en train de stocker des munitions de précision, de recruter massivement des bataillons d’assaut et de maîtriser les armes fournies par l’Occident en vue d’une riposte décisive contre les forces russes.Les observateurs de l’invasion du Kremlin disent qu’après avoir repoussé une offensive russe terne de plusieurs mois dans la région orientale de Donetsk, l’Ukraine pourrait riposter en quelques semaines.Mais dans la région industrielle de Donetsk, à l’est, gorgée d’eau, les soldats ukrainiens chargés de tenir la ligne contre des vagues de forces russes disent : pas encore. Des militaires ukrainiens conduisent un véhicule de combat d’infanterie sur une route près de Bakhmut dans l’est de l’Ukraine © ANATOLII STEPANOV / AFP « Coincé dans la boue » »Tout matériel militaire qui passera ici, leur train d’atterrissage restera coincé dans la boue. Ils seront des cibles. Nous ne pouvons pas encore parler de contre-offensive », a déclaré Begemot.Des journalistes de l’AFP se dirigeant vers une position de première ligne près de Bakhmut ont vu des troupes ukrainiennes déloger à la main leur transport englué dans la boue.Surveillant ce même champ de bataille à partir d’images diffusées par des drones au-dessus des tranchées, le commandant de bataillon de 42 ans, Evgeny, considère l’assaut comme inévitable. »Cela va arriver. C’est clair. La situation sur la ligne de front l’exige. Mais une contre-offensive ne peut avoir lieu que lorsque les forces ennemies sont épuisées », a-t-il expliqué à l’AFP.Il a déclaré que même au fil des semaines, ses troupes ont été chargées d’empêcher les forces russes d’avancer autour des flancs de Bakhmut, les assaillants perdaient de la vigueur. »Nous devons les broyer pour qu’ils ne puissent pas déplacer leurs forces », a-t-il déclaré, décrivant en détail comment les forces russes envoient des vagues de combattants inutiles, puis plus expérimentés vers ses tranchées. Un résident local se tient devant un immeuble résidentiel en feu après un bombardement à Sloviansk © ANATOLII STEPANOV / AFP Sur la base des communications radio interceptées et des images que ses drones renvoient au bunker, il pense que les forces russes – qui poussent toujours plus profondément à l’intérieur de Bakhmut – se préparent finalement à ce que l’Ukraine attaque également. »L’ennemi a commencé à poser des mines le long de sections de ses lignes, ce qui signifie qu’il est fatigué. Il se prépare à défendre », a-t-il déclaré.C’était un sentiment repris cette semaine par le chef mercenaire russe Yevgeny Prigozhin dont la force combattante, Wagner, a été le fer de lance de l’assaut contre Bakhmut.’Creusez' »L’option idéale serait d’annoncer la fin du conflit et de dire à tout le monde que la Russie a atteint son objectif, et dans un sens, nous l’avons vraiment atteint », a déclaré Prigozhin dans un message sur les réseaux sociaux. »Maintenant, il ne reste plus qu’une chose : prendre pied fermement et creuser dans les territoires que nous contrôlons déjà », a déclaré l’allié du Kremlin, âgé de 61 ans.Pour les civils pris entre deux feux – ceux qui n’ont pas déjà fui plus d’un an de combats intenses – la perspective d’une escalade change peu.A quelques kilomètres à l’ouest de Bakhmut, dans le village de Kalynivka, Vera Petrova, 71 ans, a signalé les dégâts d’artillerie sur sa maison pour expliquer pourquoi elle ne se préparait pas à fuir une contre-offensive. »Nous avons déjà été bombardés. La moitié du toit de la cuisine a été détruite. Le toit de notre voisin a été détruit. Ce n’est même pas grave », a-t-elle déclaré en faisant référence aux bruits sourds, proches et lointains, des bombardements entrants et sortants.Sa rue, bordée de cerisiers et de maisons abandonnées à un étage, ne compte plus qu’une vingtaine d’habitants, une fraction de ceux qui y habitaient autrefois. »Si ma maison est détruite. Je vivrai dans mon sous-sol », a-t-elle ajouté, sans broncher après chaque boum.Dans les tranchées, Begemot a déclaré que même si l’Ukraine réussissait à augmenter le rythme des tirs d’artillerie, il serait insensé d’attaquer maintenant. Un fantassin ukrainien de la 57e brigade d’infanterie motorisée séparée est assis dans une tranchée dans l’est de l’Ukraine © ANATOLII STEPANOV / AFP « Même si nous sommes nombreux, et que nous avions beaucoup d’artillerie, quelle distance pourrions-nous parcourir en une journée ? Cinq kilomètres ? Peut-être 10 ? » »Ils n’auront plus de force et vous ne faites pas que marcher, vous devez vous battre », a-t-il ajouté.afptv-jbr/bp © 2023 AFP

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