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Düsseldorf Les investisseurs se retiennent le dernier jour de bourse avant le long week-end de Pâques. En fin de séance, le principal indice allemand était en hausse de 0,5% à 15 598 points. Cela se traduit par un gain hebdomadaire d’environ 0,2 %. La fourchette de négociation était très étroite à 92 points jeudi.
Après les fortes hausses de la semaine de négociation passée et actuelle, les revers comme celui de mercredi ne sont pas une surprise. Les perspectives concernant les graphiques techniques restent optimistes. Parce que le nouveau record de l’année de mardi a mis en évidence la barre des 16 000 points – puis la marque record de 16 290 points.
Jeudi, quelques données économiques étaient à l’ordre du jour. Avant même le début de la bourse, l’Office fédéral de la statistique a publié en février des données sur la production allemande. Les entreprises allemandes ont étonnamment augmenté leur production récemment. Ils ont produit 2,0 % de plus que le mois précédent – les économistes ne s’attendaient qu’à une augmentation de 0,1 %.
Cela signifie que la production a augmenté plus qu’elle ne l’a fait en plus d’un an et demi. Alexander Krüger, économiste en chef chez Hauck Aufhäuser Lampe Privatbank, déclare : « Il semble que l’industrie ait franchi un cap.
L’industrie automobile a enregistré une augmentation particulièrement importante de 7,6 %, mais les branches de l’industrie énergivores ont également augmenté leur production de 1,9 %. Le ministère fédéral de l’Économie a souligné que l’évolution indique « que le fond de la crise énergétique a peut-être été franchi ».
Les investisseurs ont également examiné les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) : selon celles-ci, l’économie mondiale devrait croître de moins de 3 % en 2023. La croissance reste faible en comparaison historique, et pas seulement à court terme, selon la patronne du FMI, Kristalina Georgieva.
En outre, l’après-midi, l’accent était mis sur les États-Unis : le département américain du travail a annoncé le nombre de nouvelles demandes d’allocations de chômage au cours de la semaine écoulée.
Le nombre de demandes initiales s’est récemment révélé plus élevé que prévu, alimentant les inquiétudes concernant l’économie. Un total de 228 000 Américains ont demandé des allocations de chômage la semaine dernière, selon le ministère du Travail de Washington jeudi. Les économistes interrogés par Reuters n’en attendaient que 200 000. Dans le même temps, le nombre de candidatures pour la semaine précédente a été révisé à la hausse de manière significative – à 246 000 contre 198 000 initialement signalés.
Les données sont considérées comme un précurseur des données mensuelles sur l’emploi, qui seront publiées vendredi. Wall Street a ouvert plus bas sur les données.
Il y avait d’autres données économiques en provenance de Chine : en mars, le secteur des services y a augmenté plus rapidement qu’il ne l’avait fait en deux ans et demi. L’indice Caixin/S&P Global Services Purchasing Managers’ Index (PMI) est passé à 57,8 en mars contre 55,0 en février, affichant sa troisième augmentation mensuelle consécutive – et le plus haut niveau depuis novembre 2020.
Cependant, les économistes doutent que la reprise économique de la Chine dure dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes et de soucis financiers à l’extérieur du pays.
A Tokyo, l’indice Nikkei a chuté de 1,2% à 27 473 points, rejoignant l’indice sud-coréen comme l’un des plus faibles de la région. La bourse de Shanghai et l’indice des sociétés les plus importantes de Shanghai et de Shenzhen ont respectivement baissé de 0,2 et 0,4%.
En regardant l’or, l’euro et le pétrole :
Les craintes croissantes d’une récession aux États-Unis ont poussé le prix de l’or vers un niveau record juste avant Pâques. Au cours de la semaine, il ne manquait pas grand-chose à la barre des 2075 $ l’once troy de l’été 2020. Le prix de l’or est actuellement à nouveau en baisse à 2026 $.
Le taux de change de l’euro n’a bougé que peu avant les vacances de Pâques. En fin d’après-midi, cependant, le taux de change de l’euro est repassé au-dessus de la barre récemment obstinée de 1,09 dollar et s’échangeait pour la dernière fois à 1,0925 dollar.
Le pétrole brut était également sous pression après que la décision surprenante des producteurs de l’Opep Plus de réduire les volumes de production ait fait grimper le prix du pétrole de plus de 6% en début de semaine. Le Brent de la mer du Nord et le pétrole léger américain WTI ont chuté à 84,92 $ et 80,40 $ le baril, respectivement.
Regardez les valeurs individuelles :
Gerresheimer : Le groupe Dax a présenté ses chiffres trimestriels avant l’ouverture des marchés. Au premier trimestre, les ventes ont augmenté de manière organique de 21% à environ 458 millions d’euros et le résultat opérationnel ajusté (Ebitda) d’un quart à 78 millions. En 2023, le conseil d’administration vise une croissance d’au moins dix pour cent des ventes et de l’EBITDA organique ajusté. Le titre a tout de même perdu 4,3 %.
limite: Les actions du spécialiste du leasing ont augmenté de 8,4% après une recommandation d’achat de la Deutsche Bank.
Schaeffler : Les actions du fournisseur automobile se sont redressées de 4,9 %, également en raison d’une mise à niveau vers « acheter » par Warburg Research.
Symrise : Les analystes de JP Morgan ont mis à niveau l’action du fabricant de parfums et d’arômes en surpondération par rapport à neutre auparavant. Les journaux ont augmenté d’environ quatre pour cent.
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