Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Un total de 73 personnes ont été signalées mortes jusqu’à présent dans l’incident du culte de la famine au Kenya. Lundi, la police a découvert d’autres corps de membres présumés de la secte qui pratiquaient la famine, portant le bilan à 73 contre 57 auparavant. Les autorités fouillent une forêt près de la ville côtière de Malindi depuis des jours. Des dizaines de cadavres ont déjà été exhumés et les autorités craignent que des découvertes plus macabres ne soient faites dans les prochains jours.
« Nous avons 73 corps de la forêt ce soir et l’exercice se poursuivra demain », a déclaré l’agence de presse AFP citant un officier de police impliqué dans l’enquête, un deuxième responsable confirmant également le bilan.
Le président kenyan William Ruto a dénoncé lundi les morts et le mouvement du culte de la famine, et s’est engagé à réprimer les mouvements religieux « inacceptables ».
Les autorités ont lancé une enquête sur la Good News International Church et son chef, Paul Mackenzie Nthenge, tel que nommé dans les documents judiciaires. Le chef de la secte a dit à ses partisans que mourir de faim les livrerait à Dieu.
Quelques-uns de ses fidèles pourraient encore se cacher dans la brousse autour de Shakahola, pensent les responsables. La police avait fait une descente dans la forêt plus tôt ce mois-ci après avoir reçu une dénonciation d’une organisation locale à but non lucratif. Depuis lors, un certain nombre de personnes ont été secourues et des dizaines de corps ont été déterrés dans des fosses communes.
Une zone de 325 hectares de la forêt a été déclarée scène de crime.
Lire aussi | Les corps de 47 membres présumés d’une secte kenyane ont été exhumés
Ruto a comparé les pasteurs voyous comme Nthenge à des terroristes. « Les terroristes utilisent la religion pour faire avancer leurs actes odieux. Des gens comme M. Mackenzie utilisent la religion pour faire exactement la même chose. »
« J’ai demandé aux agences responsables de se saisir de l’affaire et d’aller à la racine et au fond des activités des… personnes qui veulent utiliser la religion pour faire avancer une idéologie bizarre et inacceptable. »
Le culte et les décès associés sont surnommés le « massacre de la forêt de Shakahola ». Des questions se posent sur la façon dont la secte a réussi à fonctionner malgré l’arrestation de Nthenge auparavant.
Il a été arrêté pour la première fois en 2017 pour « radicalisation » pour avoir exhorté les familles à ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Il leur a dit que l’éducation n’était pas reconnue par la Bible. Il a de nouveau été arrêté le mois dernier, selon les médias locaux, après que deux enfants soient morts de faim sous la garde de leurs parents.
Il a été libéré sous caution avant de se rendre à la police après le raid de Shakahola. Quatorze autres personnes seraient en détention pour la mort de Shakahola et l’affaire devrait être entendue le 2 mai.
(Avec apports des agences)
REGARDEZ WION EN DIRECT ICI
Tu peux maintenant écrire pour wionews.com et faire partie de la communauté. Partagez vos histoires et opinions avec nous ici.