Customize this title in frenchDécolonisation et diaspora africaine : guide de la Biennale d’architecture de Venise 2023

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Venise se prépare pour la Biennale d’architecture 2023, l’un des plus importants festivals de l’environnement bâti au monde, qui ouvrira ses portes au public le 20 mai. L’émission est destinée à poser et à susciter un débat autour de grandes questions.

La 18ème édition de l’exposition internationale s’intitule Le Laboratoire du Futur. La conservatrice Lesley Lokko, universitaire, éducatrice et romancière à succès, explique que le thème de l’émission a été inspiré par la question : « Qu’est-ce que cela signifie d’être un agent de changement ? »

« Outre le désir de raconter une histoire, les questions de production, de ressources et de représentation sont au cœur de la façon dont une exposition d’architecture vient au monde, mais sont rarement reconnues ou discutées », déclare Lokko.

Ces idées sont taquinées dans les différentes expositions et pavillons nationaux aux centres d’exposition des Giardini et de l’Arsenale.

Voici ce qui vous attend à la Biennale Architettura 2023.

Plate-forme majeure pour les participants africains

Pour la première fois, le Biennale place les créatifs africains sur le devant de la scène ; plus de la moitié des participants à la Biennale sont soit africains, soit issus de la diaspora africaine.

Roberto Cicutto, président de La Biennale di Venezia, décrit l’Afrique comme un endroit où « la plupart de ce qui se passe dans le reste du monde nous arrive déjà ».

Avec le taux d’urbanisation le plus rapide au monde, c’est un endroit où l’expansion non planifiée met en péril l’environnement et soulève des questions sur l’impact humain sur la planète.

La question au cœur de l’exposition est de savoir si le continent à la population en plein essor et à l’économie en pleine expansion peut devenir l’agent du changement.

Dans le pavillon central des Giardini, le laboratoire du futur exposera 16 pratiques architecturales qui « représentent une force majeure distillée de la production architecturale africaine et diasporique », selon Lokko.

Au fil des expositions dans les salles Giardini et Arsenale, de jeunes praticiens africains et de la diaspora, surnommés invités du futur, dont le travail donne un aperçu des pratiques pionnières et des façons de voir le monde.

Le pavillon des arts appliqués se concentrera sur la manière dont l’architecture moderniste a été utilisée pour soutenir le colonialisme, puis récupérée par les architectes ouest-africains pour promouvoir l’indépendance du Ghana.

Voix autochtones et prise en compte du colonialisme

de Lokko exposition défiera également la voix dominante de l’architecture qui est « exclusive et singulière ». La Biennale 2023 met l’accent sur la pluralité des voix, en particulier celles historiquement marginalisées.

Pour Lokko, la question était de savoir comment s’éloigner d’une seule histoire et assurer à la place la exposition raconte « de multiples histoires qui reflètent le kaléidoscope vexant et magnifique d’idées, de contextes, d’aspirations et de significations qui est chaque voix répondant aux problèmes de son temps ».

Le pavillon national du Brésil sera une célébration des voix et des pratiques autochtones en soulignant que Brazilia n’a pas été construite « au milieu de nulle part », mais sur des terres saisies aux peuples autochtones.

La Grande-Bretagne, au contraire, soulignera comment les rituels quotidiens comme la cuisine et la danse sont des outils permettant aux diasporas d’établir leurs propres espaces et de façonner l’environnement bâti.

Le pavillon australien explorera les multiples Queenstowns installés dans le monde par l’Empire britannique qui ont écrasé les noms de lieux autochtones. « La gueule de bois impériale britannique est omniprésente dans tous les coins du globe : il y a littéralement un Queenstown sur chaque continent, à l’exception de l’Antarctique », explique l’équipe.

Le rôle de l’architecture dans un monde décarboné

La 18e édition de l’exposition examine également architectureles exigences de la planète et l’utilisation des ressources. L’émission n’est pas seulement un débat conceptuel sur ces thèmes, mais vise à promouvoir des actions concrètes et nécessaires.

Au pavillon de l’Ouzbékistan, le bureau franco-marocain Studio KO s’interrogera sur les moyens de redonner vie aux bâtiments historiques et patrimoniaux.

De même, le pavillon de la Turquie adoptera une vision théorique tout en explorant les perceptions des bâtiments inutilisés et comment raconter leurs histoires.

Le pavillon danois examine un sujet très pertinent pour l’emplacement de l’exposition dans Venise. Organisé par Josephine Michau et en collaboration avec le cabinet d’architectes paysagistes Schønherr, « Coastal Imaginaries » se concentrera sur le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer.

Le pavillon proposera « une conception de la ville qui lui permettrait de mieux coexister avec la montée des eaux de mer et des eaux pluviales qui résulte du changement climatique et qui constitue une menace importante pour Copenhague », indique la firme.

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