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Sanaa (AFP) – Une délégation saoudienne était dans la capitale du Yémen dimanche pour négocier une nouvelle trêve potentielle avec les rebelles houthis soutenus par l’Iran qui contrôlent la ville, ont déclaré des diplomates, alors que Riyad cherche une issue à la guerre.
Les médias houthis ont montré le chef politique du groupe, Mahdi al-Mashat, serrant la main et rencontrant des responsables saoudiens, dont l’ambassadeur du royaume au Yémen, Mohammed Al-Jaber.
Les responsables saoudiens sont « à Sanaa pour discuter de la marche à suivre pour instaurer la paix au Yémen », a indiqué un diplomate yéménite basé dans la région du Golfe, une information qui a été confirmée par un second diplomate.
Les responsables saoudiens n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
L’arrivée de la délégation intervient environ un mois après que la Chine a aidé à négocier un rapprochement surprise entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Cet accord a alimenté l’espoir de progrès pour mettre fin au conflit au Yémen qui a fait des centaines de milliers de morts et déclenché ce que les Nations Unies ont qualifié de pire crise humanitaire au monde.
Les hauts diplomates saoudiens et iraniens se sont rencontrés jeudi à Pékin, s’engageant à travailler ensemble pour apporter « la sécurité et la stabilité » à leur région turbulente.
Les médiateurs omanais sont arrivés à Sanaa samedi.
Les Houthis se sont emparés de la ville en 2014, déclenchant le conflit avec le gouvernement internationalement reconnu soutenu depuis huit ans par une coalition militaire dirigée par Riyad.
Une trêve annoncée il y a environ un an a considérablement réduit les hostilités actives au Yémen et est toujours largement respectée même si elle a officiellement expiré en octobre.
– Progression « rapide » –
Une source gouvernementale yéménite, s’adressant à l’AFP sous couvert d’anonymat, a déclaré samedi que les Saoudiens et les Houthis s’étaient mis d’accord sur le principe d’une trêve de six mois pour ouvrir la voie à trois mois de pourparlers sur l’établissement d’une « transition » de deux ans pour le pays déchiré par la guerre.
L’accord devrait remplir les principaux objectifs des Houthis, notamment le paiement des salaires des fonctionnaires dans les zones contrôlées par les Houthis et la levée des restrictions opérationnelles sur les aéroports et les ports contrôlés par les Houthis.
L’analyste saoudien Hesham Alghannam a déclaré que l’élan diplomatique apparent était un signe que le rapprochement saoudo-iranien portait ses fruits.
« Les progrès au Yémen ont toujours été une priorité pour les Saoudiens. Mais sans la (coopération) iranienne, les choses n’iraient pas aussi vite que ce à quoi nous assistons actuellement », a déclaré Alghannam, responsable des programmes de sécurité nationale à l’Université arabe Naif des sciences de la sécurité à Riyad. .
« Dans le passé, parler aux (Huthis) n’était pas très utile, c’est le moins qu’on puisse dire. »
Le chef du comité des prisonniers de guerre des Houthis a déclaré samedi aux médias rebelles que 13 prisonniers libérés par les Saoudiens étaient arrivés à Sanaa, en échange d’un Saoudien libéré plus tôt.
Les responsables saoudiens n’ont pas commenté le rapport.
Début mars, les Nations Unies ont confirmé que les rebelles et le gouvernement internationalement reconnu du Yémen avaient convenu d’échanger plus de 880 prisonniers.
« Épuisé par la guerre »
Les habitants de Sanaa ont déclaré dimanche à l’AFP qu’ils espéraient une percée qui irait au-delà d’une sortie saoudienne, soulignant la nécessité d’une résolution plus large entre les nombreux groupes religieux, régionaux et politiques de leur pays profondément fracturé.
« La visite d’une délégation saoudienne à Sanaa est de bon augure. Nous voulons que la guerre se termine. Nous sommes fatigués », a déclaré Ali Hussein, 23 ans.
Abd al-Salam Shamir, 29 ans, a déclaré : « Le pays est épuisé par la guerre, et nous voulons que tous les politiciens s’unissent maintenant pour construire le Yémen.
Un enseignant de 46 ans de la ville portuaire de Hodeida, qui s’est fait appeler Mansour, a déploré le lourd bilan économique des combats.
Comme d’autres fonctionnaires des zones contrôlées par les Houthis, Mansour, qui a refusé de donner son nom de famille, n’a pas reçu son salaire depuis sept ans.
« La guerre, ce ne sont pas que des roquettes et des missiles, cela signifie aussi la détérioration de notre situation économique », a-t-il déclaré.
© 2023 AFP