Customize this title in frenchDes artistes de l’Égypte ancienne ont modifié leur travail, selon une étude

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Paris (AFP)- Du changement subtil de la position du sceptre de Ramsès II aux retouches sur un collier ou une coiffe, les artistes égyptiens antiques étaient plus créatifs qu’on ne le pensait auparavant, selon une étude publiée mercredi.

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En utilisant de nouvelles techniques portables d’imagerie et d’analyse chimique, une équipe internationale de scientifiques a jeté un regard neuf sur les peintures de la Vallée des Rois, un lieu de sépulture royal pour les pharaons et d’autres élites égyptiennes antiques.

Les égyptologues considéraient jusqu’à présent l’art de ces tombes comme très conventionnel, respectant certaines règles et utilisant des motifs prédéfinis qui étaient reportés sur les parois.

Cependant, un petit robot se déplaçant devant les murs peints a utilisé une vision aux rayons X, ultraviolets et infrarouges pour « scruter » l’art en profondeur, un peu comme un scanner médical, a déclaré Philippe Walter du Centre français de la recherche scientifique, CNRS. , co-auteur de l’étude publiée dans la revue PLOS One.

Les scientifiques ont réexaminé les peintures de la Vallée des Rois à l’aide de nouvelles techniques d’imagerie portable et d’analyse chimique © Polycopié / CEA ULIEGE/AFP

Sur une image de Ramsès II, décorant la tombe du prêtre Nakhtamon, peinte quelque 1 200 ans avant notre ère, le pharaon est représenté de profil, portant un collier et une coiffe et tenant un sceptre royal.

Cependant, l’analyse des images a révélé une composition différente, laissant entrevoir des efforts pour retoucher l’œuvre originale.

« Nous ne nous attendions pas à voir de telles modifications d’une représentation soi-disant très formelle d’un pharaon », censée être figée dans le temps, a déclaré Walter.

Des altérations similaires ont été trouvées sur la tombe du noble Menna, représenté les bras tendus vers le dieu des morts, Osiris.

L’analyse a montré que la position de l’un des bras avait été déplacée, tandis que des changements avaient été apportés aux pigments utilisés pour la couleur de la peau.

On ne sait pas combien d’années se sont écoulées entre les modifications, ni pourquoi elles ont été effectuées, mais les scientifiques ont déclaré que cela montrait des preuves de « liberté de création ».

Walter a comparé cette «touche personnelle» à celle vue par «les grands peintres de la Renaissance», à qui on a montré qu’ils apportaient des ajustements à leur travail.

Philippe Martinez, l’autre co-auteur de l’étude avec le CNRS, a déclaré que si cette pratique se révélait banale, elle rapprocherait l’art pharaonique de nos « normes esthétiques modernes, nourries par l’art gréco-romain ».

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