Customize this title in frenchDes centaines de personnes demandent à Viktor Orbán de démissionner suite à une grâce pour abus sexuels sur des enfants

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Le dirigeant hongrois est confronté à la plus grande crise politique de ses 14 années de mandat.

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Des centaines de manifestants sont descendus dans les rues de Budapest pour appeler le Premier ministre hongrois Viktor Orbán à démissionner, après qu’une grâce présidentielle dans une affaire d’abus sexuels sur des enfants ait suscité l’indignation dans tout le pays.

La présidente hongroise Katalin Novák et l’ancienne ministre de la Justice Judit Varga ont démissionné ce week-end après des révélations selon lesquelles un homme qui avait dissimulé des abus sexuels sur des enfants avait été gracié par l’État.

Endre K, ancien directeur adjoint d’un foyer pour enfants géré par l’État, a été gracié par le président Novák l’année dernière avant la visite du pape François. La grâce a été rendue publique plus tôt en février.

Le scandale a ébranlé l’élite politique hongroise et représente la plus grande menace pour l’emprise d’Orbán sur le pouvoir depuis son entrée en fonction en 2010.

Novák et Varga faisaient tous deux partie des alliés les plus proches d’Orbán et des symboles des valeurs conservatrices et chrétiennes promues par son gouvernement. Elles faisaient partie des rares femmes de haut rang dans son cercle politique par ailleurs dominé par les hommes.

Alors qu’Orbán est resté jusqu’à présent silencieux sur la question, la pression monte désormais sur le Premier ministre.

Il y a eu peu d’épisodes de troubles de ce type sous le mandat d’Orbán. Il a consolidé sa propre popularité et celle de son parti Fidesz en adoptant des lois destinées à faire taire les critiques et à restreindre la liberté des médias.

Judit Varga, alors ministre de la Justice qui avait approuvé la grâce, devait être tête de liste du Fidesz pour les prochaines élections européennes de juin.

Critique ouverte de Bruxelles, sa chute est considérée comme un revers pour Orbán à l’approche du scrutin, où, selon les sondages, son parti pourrait augmenter son nombre déjà impressionnant de sièges de 13 à 14.

Signe d’un risque de délitement au sein du parti au pouvoir, Péter Magyar, ex-mari de Varga et proche allié du gouvernement, a publiquement dénoncé l’élite politique du pays.

Dans une interview accordée à la chaîne YouTube Partizan, il a formulé de graves allégations de corruption et de copinage contre le gouvernement.

« Cela ne peut pas continuer », a déclaré Magyar, se demandant s’il était normal que « quelques familles » possèdent « la moitié du pays ».

Orbán a obtenu un quatrième mandat en 2022 lorsque son parti Fidesz a remporté 53,7 % des suffrages exprimés aux élections générales.

Sa position sceptique quant au soutien occidental à l’Ukraine et sa politique privilégiant la Hongrie l’ont aidé à consolider son pouvoir.

Mais ses stratégies provocatrices en matière de politique étrangère ont récemment suscité des réactions négatives, notamment à Bruxelles. Orbán a menacé à lui seul de faire dérailler le programme d’aide de 50 milliards d’euros de l’UE à l’Ukraine lors d’un sommet en décembre, avant de revenir sur ses menaces en février. Il retarde également la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN.

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