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Une explosion qui a tué huit enfants samedi à al-Sanamayn a provoqué des affrontements entre groupes rivaux à Deraa, indique l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Un observateur de guerre a déclaré qu’au moins 17 personnes avaient été tuées dans la province de Deraa, dans le sud de la Syrie, dans des violences déclenchées la veille par une explosion qui avait tué un groupe d’enfants.
Deraa a été le berceau du soulèvement de 2011 contre le régime du président Bachar al-Assad, mais la ville est revenue sous le contrôle du gouvernement en 2018 dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu soutenu par la Russie.
La province est depuis en proie à la violence, avec des affrontements fréquents et des conditions de vie précaires.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne, a déclaré dimanche qu’un groupe armé dirigé par un personnage ayant travaillé auparavant pour une agence de sécurité de l’État syrienne avait été accusé par un groupe rival d’avoir posé un engin explosif qui a explosé samedi à la ville d’al-Sanamayn, tuant huit enfants.
Dimanche, un groupe armé rival dirigé par un ancien membre de l’EIIL (ISIS) qui travaille désormais pour le renseignement militaire a pris d’assaut une partie d’al-Sanamayn et les deux groupes ont commencé à s’affronter, a indiqué l’observateur.
La bataille a fait 17 morts, parmi lesquels un ancien membre de l’EIIL, 12 combattants et un civil tué par une balle perdue, a indiqué le SOHR.
L’Observatoire, qui ajoutait que les affrontements se poursuivaient dimanche après-midi, avait fait état de 12 morts dans un précédent bilan. Les médias d’État syriens n’ont pas immédiatement rapporté les affrontements.
L’explosion imputée aux « terroristes »
L’agence de presse officielle SANA, citant une source policière, a donné un bilan différent pour l’explosion de samedi, affirmant que sept enfants avaient été tués dans l’explosion, qu’elle imputait à des « terroristes ».
Des attaques, certaines revendiquées par l’EIIL, se produisent régulièrement dans la province de Deraa, ainsi que des affrontements armés et des assassinats de partisans du gouvernement, d’anciennes figures de l’opposition et de civils travaillant pour le gouvernement.
Les anciens rebelles de la province qui ont accepté l’accord de cessez-le-feu de 2018 parrainé par la Russie – un allié clé de Damas – ont pu conserver leurs armes légères.
Fin janvier, le SOHR a déclaré qu’un dirigeant local et sept autres membres d’un groupe affilié à l’EIIL avaient été tués lors d’affrontements avec des factions locales dans la province.
La guerre en Syrie, qui a éclaté en 2011 après que le gouvernement a réprimé des manifestations pacifiques en faveur de la démocratie, a tué plus d’un demi-million de personnes, déplacé des millions de personnes et ravagé l’économie et les infrastructures du pays.