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« Nous en avons marre », déclarent les habitants confrontés à la violence continue dans la province de l’Ituri, près de la frontière avec l’Ouganda.
Des dizaines de civils ont été tués alors que des groupes armés présumés ont attaqué des villages en République démocratique du Congo (RDC), selon des militants locaux et des dépêches.
Les attaques ont eu lieu vendredi dans la province de l’Ituri, une zone située le long de la frontière nord-est du pays avec l’Ouganda qui subit régulièrement des attaques systématiques contre les communautés depuis 2017.
Charite Banza, la responsable de la société civile locale, a déclaré à l’agence de presse Reuters que l’attaque de vendredi avait tué environ 30 personnes, « des femmes et des hommes ».
« Ils ont incendié plusieurs maisons, pillé des biens », a expliqué Banza.
D’autres sources ont déclaré à l’agence de presse AFP que le nombre de morts dépassait 40. Un administrateur régional nommé Innocent Matukadala a déclaré au média que 36 corps avaient été retrouvés dans la ville de Kilo Etat, plus huit autres à Matete et plus à Itendy.
Robert Basiloko, un autre leader de la société civile de la région, a déclaré à l’AFP qu’il estimait que 43 personnes avaient été tuées, dont cinq enfants. « Chaque jour, il y a des morts », a-t-il déclaré. « Nous en avons marre. »
Des sources citées à la fois par Reuters et l’AFP ont identifié un groupe de milices appelé la Coopérative pour le développement du Congo, ou CODECO, comme le coupable présumé des attaques.
Les Nations Unies rapportent que la violence et l’insécurité ont provoqué le déplacement d’environ 1,5 million de personnes en Ituri au cours des six dernières années.
Le conflit découle en partie des tensions persistantes entre les groupes ethniques Lendu et Hema, ainsi que de la volonté de contrôler les ressources naturelles de l’Ituri, notamment les gisements d’or et de pétrole. Le conflit remonte à des décennies, la violence devenant particulièrement intense dans les années 1990 et 2000.
Depuis que la violence a de nouveau augmenté en décembre 2017, les attaques contre des civils sont devenues quasi quotidiennes, selon l’ONU. Le porte-parole Eujin Byun a publié une déclaration le 24 janvier selon laquelle son agence pour les réfugiés, le HCR, « est profondément préoccupée par l’escalade des attaques brutales contre les civils ».
« Plus de 200 civils ont été tués au cours des six dernières semaines en Ituri dans une série d’attaques par des groupes armés non étatiques, qui ont également détruit 2 000 maisons et fermé ou démoli 80 écoles », a déclaré Byun à l’époque.
En 2021, le gouvernement de la République démocratique du Congo a déclaré un « état de siège » pour l’Ituri et la province voisine du Nord-Kivu.
Le pays compte la plus grande population de personnes déplacées à l’intérieur du continent africain, l’ONU estimant qu’au moins 5,6 millions de personnes ont fui leur foyer.
Les attaques se sont propagées des villages aux abris abritant les déplacés internes, selon l’ONU. Le camp de Plaine Savo a été attaqué à plusieurs reprises par des groupes armés, y compris ceux affiliés à CODECO, laissant des familles mortes et des abris incendiés.