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Au moins 85 personnes ont été tuées et plus de 322 blessées jeudi dans une bousculade dans une école de Sanaa, la capitale du Yémen.
Des centaines de personnes s’étaient rassemblées pour collecter des dons en espèces auprès d’une association caritative pendant le mois sacré du Ramadan.
C’est l’une des bousculades les plus meurtrières à avoir secoué le pays en une décennie, avec des séquences vidéo montrant des scènes chaotiques après l’incident.
Le Yémen est le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, marqué par une guerre civile dévastatrice entre les rebelles houthis et les forces pro-gouvernementales, soutenues respectivement par l’Iran et l’Arabie saoudite.
Les combats ont fait des centaines de milliers de morts et plongé quelque 30 millions de personnes dans l’une des pires crises humanitaires au monde, les trois quarts de la population dépendant de l’aide internationale.
La bousculade a éclaté la nuit lors d’un effort caritatif organisé dans le quartier de Bab el-Yemen de la capitale contrôlée par les rebelles.
« Des enfants sont parmi ceux qui sont morts » et environ 50 des blessés sont dans un état grave, a déclaré un responsable de la sécurité houthi sous couvert d’anonymat, car ils n’étaient pas autorisés à parler aux médias.
Ce coup de cœur dévastateur survient quelques jours avant la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr qui marque la fin du mois de jeûne du Ramadan.
Le montant remis à chaque personne aurait été de 9 $ (8,2 €) par personne.
Dans une vidéo diffusée sur une chaîne de télévision rebelle, Al-Masirah, on voit des corps entassés et des gens grimper les uns sur les autres pour tenter de se frayer un chemin.
Certains essaient d’éloigner leurs mains de leur visage pour pouvoir respirer, le reste de leur corps étant complètement englouti dans la foule dense. On voit des combattants armés en tenue militaire les pousser dans la direction opposée.
Un haut responsable houthi a attribué la catastrophe au « surpeuplement » dans une rue étroite menant à l’école. Lorsque les portes se sont ouvertes, la foule s’est précipitée dans les escaliers menant à la cour de récréation où la distribution était prévue, a déclaré Mohammed Ali al-Houthi, membre du Conseil politique suprême des rebelles.
Mais certains témoins disent que des coups de feu ont fait bouger la foule.
Les victimes ont été transportées dans des hôpitaux voisins et les organisateurs de l’événement ont été arrêtés, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué diffusé par l’agence de presse rebelle Saba.
Des proches se sont massés devant un hôpital local pour prendre des nouvelles de leurs proches, mais les forces de sécurité les ont empêchés d’entrer dans le bâtiment, a constaté un journaliste de l’AFP.
Une enquête sur les causes de l’accident a été mise en place.