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« Quiconque sait qui va gagner ces élections ment », a déclaré la politologue Julia Wouters. « Tout et n’importe quoi peut encore arriver. »
Le vote a commencé mercredi aux Pays-Bas, dans le cadre de ce qui s’annonce comme une élection serrée.
Quatre partis se sont imposés comme favoris suite au remplacement du Premier ministre Mark Rutte après un record de treize années à la tête du pays.
Les sondages d’opinion suggèrent que la leader de centre-droit Dilan Yesilgöz pourrait gagner, devenant ainsi la première femme dirigeante du pays.
« Il est temps », a-t-elle déclaré à l’AFP en marge d’un rassemblement.
Mais quelques jours avant les élections, les sondages suggèrent que l’extrême droite aurait pu réaliser une percée inattendue.
Les plus proches rivaux de Yesilgöz sont le populiste anti-islam Geert Wilders – désormais l’un des favoris – et une alliance de la gauche et des Verts dirigée par l’ancien commissaire européen Frans Timmermans.
Timmermans est considéré comme une voix décisive sur les questions environnementales après avoir défendu le Green Deal de l’UE.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7h30 heure locale et fermeront à 21h00
Les élections seront suivies de près dans toute l’Europe, les Pays-Bas jouant un rôle de premier plan sur un certain nombre de questions, telles que le plan de sauvetage de la zone euro et la guerre en Ukraine.
L’élection pourrait conduire à une coalition d’extrême droite
Plus de 13 millions d’électeurs ont le choix entre 26 partis et jusqu’à 17 pourraient remporter des sièges.
La favorite Yesilgöz est née en Turquie et est arrivée aux Pays-Bas à l’âge de huit ans avec son père, demandeur d’asile. Elle ne cache cependant pas sa volonté de réduire l’immigration.
Elle avait précédemment fait sourciller en suggérant une éventuelle coalition avec le PVV d’extrême droite de Geert Wilders.
Wilders a récemment tenté de redorer son image en nuançant certaines de ses positions les plus controversées. Il a récemment déclaré qu’il existait des problèmes plus urgents que la réduction du nombre de demandeurs d’asile et a mis sous silence certaines de ses opinions anti-islamiques.
Une victoire de l’homme aux cheveux peroxydés serait un tremblement de terre politique, ressenti au-delà des frontières des Pays-Bas. Former un gouvernement serait également compliqué, avec des partenaires potentiels incertains.
La confiance dans le gouvernement est au plus bas à la suite d’un scandale au cours duquel des milliers de parents ont été accusés à tort de fraudeurs de prestations sociales.
Apparu en août, le Nouveau Contrat Social (NSC), dirigé par le charismatique lanceur d’alerte Pieter Omtzigt, devrait jouer un rôle central dans la formation d’un nouveau gouvernement, après la forte progression du parti dans les sondages.
Le polyglotte de 49 ans promet de rendre la politique néerlandaise digne de confiance et adopte également une position ferme sur l’immigration.
Le politicien populaire affirme qu’il ne veut pas être leader, mais que celui qui gagnera aura probablement besoin de son soutien.
Quels enjeux ont façonné les élections néerlandaises ?
L’immigration, le coût de la vie et la crise du logement – qui touche particulièrement les jeunes électeurs néerlandais – ont été les principaux thèmes de la campagne.
Après la longue direction de Rutte – surnommé « Marc du Téflon » pour sa capacité à surmonter les scandales -, les Néerlandais recherchent un changement dans leur manière de gouverner, selon les experts.
Rutte a choqué le pays en juillet en annonçant que son gouvernement s’était effondré après des divergences « insurmontables » sur l’immigration. Quelques jours plus tard, il annonçait qu’il quittait la politique – une nouvelle émotion.
Aucun parti ne devrait remporter plus de 20 % des voix, ce qui signifie que de longues discussions seront nécessaires pour former une coalition.
Il a fallu 271 jours pour que le dernier gouvernement soit formé, un record.
« Quiconque sait qui va gagner ces élections ment », a déclaré à l’AFP la politologue Julia Wouters. « Tout et n’importe quoi peut encore arriver. »