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Sous l’égide du président français Emmanuel Macron, les investisseurs institutionnels s’engageront à verser au moins 6 milliards d’euros de financement pour soutenir les investissements dans les start-ups et les scale-ups françaises, rapporte EURACTIV France.
L’annonce est attendue lors de la présence du président au salon VivaTech, une conférence technologique annuelle, mercredi en début de soirée (14 juin), mais a été anticipée par Philippe Tibi, professeur d’économie à l’École polytechnique, le BFM TV le mercredi matin.
La première initiative de ce genre, née en 2019 à la suite du rapport Tibi sur le financement des startups, a marqué à l’époque le monde de la French Tech.
« Nous attendons cette annonce depuis un an », a déclaré à EURACTIV France Marianne Tordeux Bitker, directrice des affaires publiques de France Digitale, un groupe influent de start-up numériques françaises.
En effet, le contexte actuel d’inflation suite aux plans de relance post-pandémie et à la flambée des prix de l’énergie a considérablement réduit l’investissement privé dans les start-up.
Les investisseurs institutionnels, parmi lesquels de grandes compagnies d’assurance comme AXA, Crédit Agricole Assurances, Groupama et Maif, se sont engagés à investir 6 milliards d’euros dans des entreprises de nouvelles technologies au cours des trois dernières années.
Le nouvel engagement double les investissements entre 2024 et 2027. Cette nouvelle initiative, baptisée « Tibi 2 » par certains, sera similaire à « Tibi 1 » dans le montant des investissements annoncés et la méthode utilisée.
Le rapport sera présenté par le député centriste Paul Midy au ministre du numérique Jean-Noël Barrot lors du salon VivaTech, la grande conférence tech en France, conçue comme une boussole pour guider les nouveaux investissements dans l’écosystème des start-up tech.
Dans son rapport, Midy suggère d’utiliser une partie des 5 000 milliards d’euros d’épargne française pour investir dans l’économie réelle, notamment dans la technologie et l’innovation. Il peut s’agir des revenus des produits d’assurance-vie, des plans d’épargne logement et des comptes d’épargne sur livret A.
Effet de levier
Mobilisés pour financer l’économie réelle, ces investissements devraient avoir un effet de levier important. Les investisseurs institutionnels fourniront de l’argent frais aux fonds d’investissement qui envisagent déjà d’investir leurs fonds dans des start-up de taille moyenne.
L’objectif est d’augmenter l’effet de levier des fonds d’investissement et de permettre aux start-up de se développer à grande échelle.
« Le problème que nous avons en Europe et en France, c’est qu’il n’y a pas assez de capitaux pour les nouvelles entreprises et l’innovation de rupture », a expliqué Tibi sur BFM TV. Il a déclaré que les États-Unis et la Chine «nous dominent largement» et qu’il est temps de renforcer les capacités européennes.
Selon les objectifs fixés pour 2021 par le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, les 6 milliards d’euros de « Tibi 1 » auraient dû générer 30 milliards d’euros d’investissements réels. Les 6 milliards d’euros de « Tibi 2 » pourraient atteindre voire dépasser cet objectif.
[Edited by Luca Bertuzzi/Alice Taylor]