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Le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf de l’ancien Premier ministre Imran Khan et ses affiliés ont remporté le plus grand nombre de sièges dans le décompte final publié dimanche.
Des milliers de manifestants ont bloqué les autoroutes et entamé une grève d’une journée pour protester contre les résultats des élections générales de la semaine dernière au Pakistan.
Les manifestations de lundi font suite à l’annonce des résultats définitifs du vote du 8 février, avec des tensions élevées sur fond d’allégations de fraude électorale et d’incertitude intense quant à la formation du prochain gouvernement.
Le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de l’ancien Premier ministre Imran Khan et ses affiliés ont remporté le plus grand nombre de sièges dans le décompte final publié dimanche, obtenant 95 des 264 sièges. Le parti de la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N) de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif est arrivé deuxième avec 75 sièges.
Aucun parti n’obtenant la majorité, des négociations complexes sont en cours pour former un gouvernement de coalition qui désignera le prochain Premier ministre du pays.
Alors que des dizaines de résultats de circonscriptions sont contestés devant les tribunaux, le Pakistan est confronté à des semaines d’incertitude politique.
Au milieu de ces discussions délicates, la controverse persiste sur les allégations de fraude électorale. Le PTI proteste également contre le fait que Khan n’a pas pu se présenter aux élections en raison de condamnations pénales, dont certaines ont été imposées juste avant le vote.
Aux côtés d’autres partis, le PTI a refusé d’accepter la défaite dans des dizaines de circonscriptions, invoquant une falsification des votes.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues ce week-end à Lahore, où des dizaines ont été arrêtées. Lundi, le parti a organisé de nouvelles manifestations et une grève.
Un porte-parole du gouvernement de la province du Baloutchistan, Jan Achakzai, a exhorté les manifestants à « faire preuve de grâce » en acceptant la défaite et en quittant les autoroutes.
La police avait précédemment averti qu’elle réprimerait sévèrement les rassemblements illégaux et avait cité une ordonnance de l’article 144, une loi de l’époque coloniale interdisant les rassemblements publics.
« Certains individus incitent à des rassemblements illégaux autour de la commission électorale et d’autres bureaux du gouvernement », a indiqué dimanche un communiqué de la police d’Islamabad.
« Des poursuites judiciaires seront engagées contre les rassemblements illégaux. Il convient de noter que le racolage en vue de rassemblements est également un crime », a-t-il déclaré.
Un avertissement similaire a également été émis à Rawalpindi, où des agents de l’AFP ont vu la police tirer des gaz lacrymogènes sur une foule de partisans du PTI qui manifestaient devant un bureau électoral.
Un rassemblement d’environ 200 partisans du PTI à Lahore a été rapidement dispersé après que la police est intervenue avec des boucliers anti-émeutes et des matraques.
Pendant ce temps, le PML-N de Sharif, qui bénéficie du soutien de la puissante armée pakistanaise, et le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Bilawal Bhutto Zardari, arrivé troisième aux élections avec 54 sièges, mènent des négociations d’alliance et se disputent pour savoir qui sera Premier ministre.