Customize this title in frenchDes manifestants serbes établissent un barrage routier suite à des allégations de fraude électorale

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Les manifestants ont lancé lundi 25 décembre le premier d’une série de barrages routiers annoncés à Belgrade en raison de fraudes électorales présumées lors des récentes élections législatives et locales en Serbie, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le président Aleksandar Vučić a quant à lui dénoncé les violences qui ont eu lieu la veille dans la capitale et affirmé qu’il y avait des preuves qu’elles étaient planifiées à l’avance. Quelques centaines de manifestants ont bloqué la rue du centre de Belgrade où se trouvent l’administration publique et le ministère de l’autonomie locale.

Les manifestants, principalement des étudiants organisés sous le mouvement « Borba » (Combat), soutenaient le tollé de l’opposition qui a débuté le 18 décembre, au lendemain des élections. Ils réclament une révision de la liste électorale, affirmant qu’elle est à l’origine de la fraude électorale présumée.

« Je suis née en 2002 et je pensais qu’il n’était pas nécessaire, comme mes parents, de lutter pour la démocratie dans la rue », a déclaré à A.FP.« Mais je dois le faire », a-t-elle ajouté.

Elle portait l’insigne d’« Otpor », le mouvement étudiant qui avait organisé dans le passé des manifestations contre l’ancien président Slobodan Milosevic.

Après les élections du 17 décembre, le parti de Vučić a déclaré avoir remporté une victoire écrasante. Mais des observateurs internationaux – dont des représentants de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) – ont signalé des « irrégularités », notamment des « achats de voix » et des « bourrages d’urnes ».

Ces allégations ont donné lieu à des manifestations continues devant le bâtiment de la commission électorale serbe, qui ont duré plusieurs jours.

Sept membres du principal camp d’opposition, réunis sous la bannière « La Serbie contre la violence », ont entamé entre-temps une grève de la faim pour obtenir l’annulation des résultats. – La Russie accuse l’Ouest – Dimanche soir, des manifestants de l’opposition serbe ont brisé des vitres alors qu’ils tentaient de prendre d’assaut Belgrade. l’hôtel de ville.

Une forte présence policière les a repoussés à l’aide de gaz poivré. Vucic a déclaré que deux policiers avaient été « grièvement blessés » pendant la manifestation, tandis que d’autres avaient été plus légèrement blessés.

Plus de 35 « tyrans » sont poursuivis en justice, a-t-il ajouté. Il a décrit les incidents comme une tentative de « prise de contrôle forcée des institutions de l’État » et a déclaré qu’il existait des preuves que tout avait été préparé à l’avance.

La Première ministre Ana Brnabić a déclaré dimanche à une chaîne de télévision locale que le scénario était connu à l’avance et a remercié les agences de sécurité russes « qui détenaient des informations qu’elles nous avaient partagées ».

Lundi matin, Vučić a rencontré l’ambassadeur de Russie à Belgrade Alexander Botsan-Kharchenko et l’a informé des incidents de dimanche.

Peu auparavant, la Russie avait dénoncé ce qu’elle qualifiait d’ingérence occidentale. « Les tentatives collectives de l’Occident pour déstabiliser la situation dans le pays sont évidentes », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, à l’agence de presse officielle RIA Novosti.

Radomir Lazović, député de la coalition d’opposition « La Serbie contre la violence », a rétorqué : « Tous les autres sont toujours en faute, sauf le gouvernement.

« Il a déclaré qu’il avait été frappé par la police lors des affrontements de dimanche soir. Il était encore possible que la crise prenne fin « s’ils admettent la fraude et annulent les élections », a-t-il déclaré. AFP.

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