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Islamabad (dpa) – Au Pakistan, des milliers de partisans de l’opposition sont descendus dans la rue environ une semaine après les élections. Les partisans du parti PTI dirigé par l’ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan ont manifesté dans de nombreuses villes contre les résultats des élections législatives du 8 février, comme l’ont rapporté les médias locaux. Les manifestants ont notamment exigé de la transparence et se sont plaints de « votes volés ». L’État a répondu par une présence massive des forces de sécurité.
Les élections législatives dans ce pays d’Asie du Sud qui compte plus de 240 millions d’habitants ont été éclipsées par des allégations de manipulation. Le jour même du scrutin, les autorités ont restreint les services de téléphonie mobile et Internet. Il y a eu d’énormes retards dans l’annonce des résultats. La jeunesse du pays est particulièrement déçue.
Il y a également eu des coupures d’Internet samedi. La plateforme X, anciennement Twitter, a été touchée à l’échelle nationale. Cela a été rapporté, entre autres, par l’organisation Netblocks, connue pour surveiller les blocages Internet, et fait référence à des données en temps réel.
Les candidats indépendants ayant des liens avec l’ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan et son parti d’opposition, le PTI, ont remporté le plus de sièges lors de l’élection. Selon un arrêt de la Cour suprême, ses membres n’étaient autorisés à se présenter qu’en tant que candidats indépendants. L’opposition a considéré cette décision comme politiquement motivée et a accusé la puissante armée de tenter d’influencer les élections en sa faveur.
Les responsables parlent de manipulation électorale
La Ligue musulmane PML-N, deuxième, dirigée par l’ancien Premier ministre et magnat des affaires Nawaz Sharif, a annoncé qu’elle chercherait à former une coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP). D’autres petits partis devraient soutenir l’alliance afin d’obtenir la majorité au Parlement. L’Assemblée nationale de la puissance nucléaire doit se réunir dans les prochaines semaines pour élire son président et son Premier ministre. La PML-N a nommé à la surprise générale Shehbaz Sharif, le frère cadet de Nawaz Sharif, au poste de Premier ministre.
Un haut responsable de la ville de Rawalpindi a annoncé sa démission, comme l’a rapporté le journal « Dawn ». Il a cité comme raison la manipulation électorale dans son domaine de responsabilité. La commission électorale a rejeté ces allégations.
Depuis l’indépendance du Pakistan il y a plus de 75 ans, suite à la partition de l’Inde britannique, le pays a connu des troubles et une instabilité répétés. L’armée a gouverné pendant plus de la moitié de cette période. Même parmi les gouvernements civils, les généraux étaient considérés comme la force susceptible de déterminer le succès ou l’échec des dirigeants politiques.
© dpa-infocom, dpa:240217-99-24543/4